tag:blogger.com,1999:blog-86619550238506635662024-02-19T15:35:54.403+00:00BERROUAGHIA (Le village des Asphodèles)Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.comBlogger104125tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-431707464122063322012-09-15T12:36:00.001+01:002013-04-06T19:18:10.839+01:00<div align="center">
<img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5788366288440632962" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXN_p9_EEu2n1cuKKLhY7yZbrvExQ2TXxsURcm_1JTdDCokf1_jwWcDQ0UlQVnxji0rtmB2hZkYn81EnCSJ0JpVBftbG2X8CeHIjAaCd_RAGQS2Bac9m0fDpuflI5VIIp2Wcz128tUKZcp/s400/SWScan00020.JPG" style="cursor: hand; display: block; height: 249px; margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 400px;" /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXN_p9_EEu2n1cuKKLhY7yZbrvExQ2TXxsURcm_1JTdDCokf1_jwWcDQ0UlQVnxji0rtmB2hZkYn81EnCSJ0JpVBftbG2X8CeHIjAaCd_RAGQS2Bac9m0fDpuflI5VIIp2Wcz128tUKZcp/s1600/SWScan00020.JPG"><span style="color: black;">"UNE PHOTO INEDITE".</span></a><br />
<br />
<span style="color: black;"> C'était en 1932 l'équipe de football de Berrouaghia ( U.S.M.B. - Union Sportive Musulmane Berrouaghia)</span><br />
<span style="color: black;"><br />Assis de gauche à droite : KORTEBY Benyoucef, BENMEHEL Yahia et KEBAILIALI Abderrahmane.<br />2ème rang de gauche à droite : MOHRI Ali, BENCHERIFA Mohamed Ouali (Capitaine d'équipe) et ( ? ).<br />Debouts de gauche à droite : BENKAIDALI Mahi (Président), DILMI Benyoucef, MOUHOUB Mokhtar, KORTEBY Ahmed-cherif, SALAH LAID Ahmed (dit Tutu), ( ? ), KORTEBY Bachir, OULD CHEIKH Mohamed (dit Panpan) et LAGHOUATI Mohamed (Vice Président).</span><br />
<br /></div>
Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-40469251171681929462012-05-12T15:54:00.004+01:002012-05-13T07:36:48.394+01:00HOMMAGE A LA JEUNESSE QUI A REPRIS LE FLAMBEAU<div style="TEXT-ALIGN: center; CLEAR: both" class="separator"><a style="MARGIN-LEFT: 1em; MARGIN-RIGHT: 1em" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh773P4oYBAUiUIg_Ig1xplC_ltMHwABI3X35TM0y75GqSPeePc4BIFAnDwXr6zmnKJHZ6Lp6oAYwrIWLzm0QMZG9OtkoEImQDi1m6DiBvKvXGsCdJ5idEkg6mrSSY3Q4Wj2CYl_bslhPAF/s1600/Si+Mohamed+Bousmaha.jpg" imageanchor="1"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh773P4oYBAUiUIg_Ig1xplC_ltMHwABI3X35TM0y75GqSPeePc4BIFAnDwXr6zmnKJHZ6Lp6oAYwrIWLzm0QMZG9OtkoEImQDi1m6DiBvKvXGsCdJ5idEkg6mrSSY3Q4Wj2CYl_bslhPAF/s320/Si+Mohamed+Bousmaha.jpg" width="320" height="240" dba="true" /></a></div><br /><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:78%;">Le Commandant Si Mohamed Bousmaha</span></strong></div><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">Les journées historiques de Décembre 1960 ont été un fait marquant de la guerre de libération nationale. Elles ont été d’une portée décisive dans la poursuite du combat pour l’indépendance. Pour comprendre le sens des manifestations du 11 Décembre et en saisir la dimension historique, il est nécessaire de les replacer dans le contexte de l’époque aussi bien international qu’Algérien. </span></strong><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">Le contrôle de la ville d’Alger a été l’enjeu permanent entre l’organisation FLN-ALN et les colonialistes. </span></strong><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">L’épisode douloureux du démantèlement de la zone autonome d’Alger acquis par l’utilisation d’énormes moyens humains et matériels et des procèdes que la conscience humaine réprouve n’a pas mis fin à la résistance dans la capitale.</span></strong></div><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">L’organisation FLN-ALN à toujours accorder une importance particulière à l’adhésion et à la mobilisation permanente du peuple. Le pouvoir Français a utilisé tous les moyens, répression, regroupement, contrôle et encadrement de la population ainsi que toutes les méthodes psychologique et politique pour détourner le peuple de la lutte et l’isoler du FLN-ALN, la capitale à toujours été d’une importance stratégique sur le plan médiatique, politique, logistique et militaire.</span></strong></div><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">C’est dans cette conjoncture que l’armée Française après le démantèlement de la zone autonome à entrepris la « pacification » de la capitale en amplifiant la répression, l’encadrement, le contrôle des quartiers, en menant une campagne psychologique à travers ses masses médias, notamment la radio « la voix du bled » et la tenue de concerts à la salle Pierre Bordes (actuellement Ibn Khaldoun) et ce, afin de détourner la jeunesse Algérienne du combat libérateur. Les centres féminins de Madame Massu étaient également chargés de détourner la femme Algérienne de son engagement dans la guerre de libération, enfin, les collaborateurs Harkis et Bleus étaient aussi les instruments de cette politique.</span></strong></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;"></span></strong></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">La mascarade du 13 Mai 1958, les tentatives de création d’une 3ème force, le soutien et l’encouragement des mouvements contre révolutionnaires des Messalistes avec l’apport des collaborateurs étaient destinés à semer la division au sein du peuple Algérien.</span></strong></div><br /><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">L’ALN reprend en charge les militants rescapés ainsi que les dizaines de la jeunesse Algéroise qui a repris le flambeau pour continuer le combat dans la capitale. </span></strong><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">Un hommage particulier doit être rendu à ces jeunes qui ont joué un rôle déterminant dans les nouvelles structures politico militaire de la zone d’Alger.</span></strong></div><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">Dès l’arrivée du Général De Gaulle au pouvoir, un plan militaire connu sous le nom de « PLAN CHALLE » fût élaboré et mis en exécution. Ces opérations ont nécessité la mobilisation de forces considérables : terrestres, aériennes et maritimes visant à anéantir l’ALN. </span></strong><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">La riposte de l’ALN à cette offensive militaire, à toutes ces tentatives d’encadrement et d’isolement des populations s’est concrétisé par une nouvelle stratégie : le rapprochement des combattants de l’ALN avec les populations des villes. C’est ainsi que des membres de l’ALN originaires des villes, rompus aux méthodes de guérilla urbaine ont été désigné en Septembre 1960 pour la création d’une nouvelle zone de la capitale, la zone 6 Wilaya IV et procéder ainsi à la réorganisation de la ville d’Alger. Des actions politiques et militaires ont été entreprises pour renforcer l’action politico militaire dans les quartiers d’Alger.</span></strong></div><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">La reprise en main de la capitale allait atteindre son paroxysme avec les manifestations historiques du 11 Décembre 1960, en ce jour mémorable, la population d’Alger : Hommes, Femmes et Enfants défilent ouvertement dans les rues d’Alger, brandissant les emblèmes et les banderoles proclamant leur attachement au FLN-ALN et la lutte pour l’indépendance nationale.</span></strong></div><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">Face à ce soulèvement populaire l’armée Française consternée, dépêcha à Belcourt les forces parachutistes des 18ème RCP du Colonel Macelot, tortionnaire pied noir connu pour son appartenance au FAF et par la suite membre actif de l’O.A.S. Rien ne fit ébranler la détermination des manifestants qui face aux chars et à toute l’armada colonialiste démontrèrent leur engagement total auprès de l’ALN et leur volonté de liberté et d’indépendance. </span></strong><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">Plusieurs centaines d’Algériens tombèrent sous les balles des parachutistes et ont offert ainsi leur vie à la cause nationale.</span></strong></div><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">Ainsi les mythes élaborés par les stratèges de l’armée Française volèrent en éclats, l’intégration, l’Algérie Française, la 3ème force, le plan de partage du territoire national, la collaboration des traîtres, Messalistes, Harkis et Bleus, le plan de Constantine n’avaient en définitive pas concrétisés le rêve des colonialistes qui voulaient arracher l’Algérie à sa culture, à sa personnalité et à son intégrité.</span></strong></div><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">Par ces journées mémorables de Décembre 1960, le peuple a proclamé une nouvelle fois son engagement aux côtés du FLN-ALN, sa volonté de défendre l’unité du territoire et sa détermination à réaliser l’indépendance.</span></strong></div><br /><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">Témoignage du Commandant</span></strong></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">Si Mohamed Bousmaha</span></strong></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">(Dit Si Mohamed Berrouaghia)</span></strong></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">Chef de la Zone 6 (Alger Sahel</span></strong></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"><strong><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;">Wilaya IV</span></strong></div><br /><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"></div>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-2115771885999750482011-12-05T16:54:00.008+00:002011-12-15T06:55:26.597+00:00A TOUTES LES FEMMES ALGERIENNES<div align="justify"></div><br /><br /><p align="center"><br /><br /><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dymF3yC4udEmVjO_JqNBQypVt1JLReF7qRichQBN9kBkdtmCTJ8bruOVE01Q3fp35alcLNhINMJpj8y7StDig' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Cette vidéo est dédiée à toutes les femmes Algériennes en général et à ma grand-mère maternelle (<span id="SPELLING_ERROR_0" class="blsp-spelling-error">M'ma</span>) <span id="SPELLING_ERROR_1" class="blsp-spelling-error">Allah</span> <span id="SPELLING_ERROR_2" class="blsp-spelling-error">yarhamha</span> en particulier.</p><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 350px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5686243877832873058" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjywcXrwPwDEcxr852lp3BggxsIIWmdRKtOJR0vmzJFYPv1x1mO8Cz4FRedJ7KAQggm-3JhaTTm0JmuFSHZASXAev19TXxcwUEu5ykXijJCj6bO2Q0Fxk5sW1WDpkghbU9TYz4ZA5EKESgc/s400/Mma.JPG" /></span>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-16505118300579085182011-11-08T19:20:00.004+00:002011-11-08T19:35:47.947+00:00TEMOIGNAGE DE SI MOHAMED BOUSMAHA SUR LE DEFUNT COLONEL SADEK DEHILES<div align="justify"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKQqGO3g2v6SNw4Z_dKKBRWoGu_SbVezGRdM7hrpQNu-KXCUedsKD8tToB1IkZAQs4eI8Hb1mQqzIc5WE5Ejh58NSB0ZeA82ooBEXgi3F9BRSoSEimlgZGeayqMGHoRHJtJXctZUagDEvV/s1600/SADEK+DEHILES.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 250px; DISPLAY: block; HEIGHT: 250px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5672708583950000130" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKQqGO3g2v6SNw4Z_dKKBRWoGu_SbVezGRdM7hrpQNu-KXCUedsKD8tToB1IkZAQs4eI8Hb1mQqzIc5WE5Ejh58NSB0ZeA82ooBEXgi3F9BRSoSEimlgZGeayqMGHoRHJtJXctZUagDEvV/s400/SADEK+DEHILES.jpg" /></a> <span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Le défunt colonel Sadek Dehiles était un combattant valeureux de l'Armée de libération nationale (ALN), doué d'un grand sens de l'organisation et un nationaliste «intransigeant», témoignent des compagnons de lutte de l'ancien commandant de la wilaya IV historique (Centre du pays). Le colonel Sadek, de son vrai nom Slimane Dehiles, est décédé le 6 novembre 2011 (jour de l'Aïd El Adha), dans son village natal d'Ait Vardjal, dans la commune des Ouadhias, en Grande Kabylie. En dépit d'un bref passage, il a marqué les maquis de l'ALN de la wilaya IV par son sens de l'organisation et son tempérament de combattant qui renvoyait, souvent, le colonel Maurice Bigeard à ses manuels de lutte contre la guérilla, se rappelle le commandant Si Mohamed Bousmaha, dit Mohamed Berrouaghia. «J'ai eu la chance de rencontrer ce grand moudjahid, en octobre 1956, alors qu'il était de retour du congrès de la Soummam et qu'il s'attelait à réorganiser la zone IV, devenue par la suite wilaya IV», raconte le commandant Bousmaha, précisant que sa rencontre avec son futur chef militaire eut lieu après qu'il eut rejoint le maquis, à la faveur de la grève des étudiants et des lycéens. «Cette rencontre m'avait renseigné sur la grandeur de ce guerrier impavide», souligne-t-il, précisant que son ancien commandant avait une «vision à long terme». Le commandant Bousmaha décrit ce baroudeur de l'ALN comme un homme pétri de qualités humaines, simple dans son comportement avec les djounoud, dur dans le combat avec l'ennemi. «Souvent et à tort, Si Sadek était la cible de critiques pour son tempérament», se rappelle-t-il encore, relevant cependant que «la guerre était féroce et ne pouvait être menée que par des hommes capables de faire preuve de rigueur et de fermeté quand il le fallait». Il garde aussi de sa rencontre avec le colonel Si Sadek à Louzana, du côté de Hammam Melouane, en 1956, l'image d'un combattant déterminé, disponible pour les jeunes recrues, privilégiant la formation et encourageant ceux ayant suivi un cursus scolaire. C'est pour cela qu'il a marqué de son empreinte la wilaya IV «en la transformant en pépinière de cadres révolutionnaires instruits», explique le commandant Bousmaha.</span><br /><br /><br /><div align="justify"></div></div>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-16367099566848758632011-11-03T18:44:00.004+00:002011-11-03T21:10:54.608+00:00TÉMOIGNAGE DE MUSTAPHA BOUDINA, EX-CONDAMNÉ A MORT<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWO2ChNy36vngLpJ9rKccfejxyyhi6slEn9-xqwBWTFaC4pD2UNeTUIMT-IdP3UupXC6IrFnBhHFNB6amoC48Md00ijMFsJl0ED3Fhwx5YtV1cAwEWRJ54U822QmhlP8PR7KiYmkGSZnQa/s1600/untitled.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 80px; DISPLAY: block; HEIGHT: 96px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5670844989574443074" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWO2ChNy36vngLpJ9rKccfejxyyhi6slEn9-xqwBWTFaC4pD2UNeTUIMT-IdP3UupXC6IrFnBhHFNB6amoC48Md00ijMFsJl0ED3Fhwx5YtV1cAwEWRJ54U822QmhlP8PR7KiYmkGSZnQa/s400/untitled.JPG" /></a><br /><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Nous disposons malheureusement de très peu d'informations sur la manière dont ce que ont vécu nos frères dans les prisons d'outre mer durant la lutte de libération nationale. L'un des rares témoignages fiables dont nous disposons, est celui de Mustapha Boudina, ex-condamné à mort.<br /><br />A Fort-Mont-Luc - Lyon - (France), l'organisation était à l'image des autres prisons mais la discipline était de fer, je veux parler de la nôtre. Nous étions organisés pour maintenir le moral au beau fixe et ne pas flancher devant l'ennemi et sa machine. Notre courrier était autocensuré avant la censure de l'administration, c'est-à-dire le responsable du comité de détention lisait le courrier de tous les condamnés à mort tandis que le sien était lu par tous, à tour de rôle ; ceci pour empêcher quiconque qui flanche de demander la grâce au Général De Gaulle. Cet acte, nous l'avions considéré comme une trahison. Un seul frère a flanché ; nous l'avons traduit devant la commission de discipline, et isolé. Cette sanction l'aurait achevé si le comité fédéral ne nous avait demandé de l'annuler.<br />Les mandats que nous recevions des comités de soutien aux détenus ou de nos familles étaient regroupés dans une caisse commune que gérait un membre du comité de détention accrédité auprès de l'administration.<br />Les cigarettes étaient réparties une fois par semaine, lorsque nous avions assez d'argent. La moyenne répartie était de 3 paquets par jour, les nuits et les journées étaient longues.<br />Le régime politique que nous avons obtenu à l'instar des autres prisons, à coup de grèves de la faim, nous donnait droit à un rassemblement de jour, dans les cellules, par groupe de quatre, le responsable du comité de détention, lui, pouvait circuler d'une cellule à l'autre ce qui rendait encore parfaite notre organisation.<br />Une cellule a été transformée en salle de cours, après une grève de la faim de 13 jours, oui nous avions parmi nous beaucoup de frères analphabètes, nous étions seulement quatre instruits et notre niveau ne dépassait pas le C.E.P. Les frères : LACHETAR Moussa, MAMADI Ali, KHELAF Salah et moi-même dispensions des cours tout en suivant des cours par correspondance. J'ajoute que l'institution qui nous dispensait ces cours ne savait pas que nous étions des condamnés à mort.<br />L'adresse que nous avions donnée mentionnait seulement le numéro et le nom de la rue : 1, rue Jeanne Hachette, Lyon.<br />Nous avions également la possibilité de nous rassembler dans une cellule pour la prière du vendredi. Cette revendication a été obtenue en 1960, à la suite d'une grève de la faim aussi.<br />Ainsi, les rassemblements de jour dans les cellules, dans la salle de cours, dans la salle de prière le vendredi, les sorties ou promenades (1 heure par jour) et pour la douche une fois par semaine nous donnaient un emploi du temps bien rempli qui nous faisait oublier notre condition de condamnés à mort ; mais la nuit pour le condamné à mort qui rejoint sa cellule individuelle est aussi longue que la nuit coloniale.<br /><br />Il se sent comme dans une tombe. Il doit faire face à la solitude, les murs de sa cellule deviennent des fantômes, l'étroitesse de celle-ci l'étouffe, la fumée et l'excès de cigarette lui donnent la nausée. Ses pensées sont ailleurs, dans les maquis, chez les siens, avec ses frères et sœurs tombés aux champs d'honneur, ou assassinés, sa mère, son frère, ses enfants, sa femme, sa fiancée, l'Algérie sa patrie, c'est pour tout ça qu'il trouve la force d'affronter la guillotine. Ses pensées reviennent comme pour rappeler à l'ordre son corps. Non ! Il ne faut pas se faire surprendre par l'aube, par les bourreaux du colonel Morel et son imam. Il veut être prit, le corps purifié (prière de l'aube). Son âme l'est déjà il sera aussi courageux que les autres ; il suivra leur exemple.<br /><br />LES EXECUTIONS<br /><br />Oui, il suivra les exemples des frères :<br /><br />.AIT Rabah et CHERCHARI Ahmed, mardi 23 février 1960<br />.KABOUCHE Ahmed, jeudi 17 mars 1960<br />.FEGHOUL Ahmed et .MENAI Brahim, mardi 5 avril 1960<br />.TAFER Boukhemis, samedi 9 juillet 1960<br />.LAKHLIFI Abderrahmane, samedi 30 juillet 1960<br />.BOUGANDOURA Miloud et .MAKLOUF Abdelkader, vendredi 5 août 1960<br />.BENZOUZOU Mohamed, samedi 26 septembre 1960<br />.DEHIL Salah, mardi 3 janvier 1961<br />.BOUKROUCHE Amar, mort d'une tumeur dans la colonne vertébrale sur la table d'opération à l'hôpital.<br /><br />Ils figurent sur la liste de ceux qui ont sacrifié leur corps et leur âme pour que vive notre patrie comme ils ont contribué à prouver l'invincibilité des peuples qui savent payer le prix de leur liberté et de leur dignité. Je ne pourrais pas oublier les supplices que j'ai endurés en compagnie de ces valeureux combattants de la liberté. Je ne pourrais jamais oublier les moments où ils étaient extirpés de leur cellule ; ils étaient plus sereins, plus calmes et plus courageux que leurs bourreaux qui avaient hâte d'en finir et rallonger la liste des crimes. Cela se passait dans le pays qui se dit des droits de l'homme. Le colonel Morel a démontré dans cette sale besogne qu'il était le digne successeur des officiers de la conquête. L'opinion publique mondiale a admiré leur courage, je pense en disant cela au frère LAKHLIFI Abderrahmane qui était plus jeune que moi de trois mois, il avait 19 ans en 1960 lorsqu'il a été exécuté malgré l'indignation exprimée par la presse internationale et les télégrammes demandant sa grâce émanant :<br /><br />- du Roi Mohamed V<br />- du Président BOURGUIBA, de NEHRU<br />- du Président ESEINHOWER, USA<br />- du Président KROUCHTCHEV, URSS<br />- de la Reine ELIZABETH, d'ANGLETERRE<br />- du Pape.<br /><br />Pour toute réponse, le général De Gaulle : la justice française suivra son cours. Il voulait dire l'injustice française.<br /><br />Le frère LAKHLIFI pensait sincèrement qu'étant jeune, il serait épargné. Il me l'a dit un jour que nous étions en promenade. Même le jour de son exécution, en entendant grincer la grille du couloir, il m'appelle à haute voix – BOUDINA ! – lève-toi, ils viennent te chercher. Il s'était basé sur l'ordre d'ancienneté qui donnait mon tour. Les pas rapides et légers dépassaient ma cellule pour s'arrêter devant la sienne. Sa voix plus forte reprend. " Mes frères ! Adieu. Saluez ma mère et ma patrie. Vive l'Algérie indépendante ". Je pense aussi au frère BOUGANDOURA Miloud qui était marié avec une Française, un couple qui s'aimait très fort, il recevait 4 lettres par semaine, des lettres d'amour sincère et pur. Il était analphabète, c'était moi qui lui lisait son courrier et qui lui rédigeait ses lettres, il m'expliquait en arabe ce qu'il fallait que j'écrive. En ajoutant : " Tu ne peux pas comprendre combien j'aime cette femme ; pourtant c'est une Française ; mais moi, je l'aime parce qu'elle est pour notre indépendance, elle est contre le gouvernement français, elle est contre les militaires et les colons qui assassinent tous les jours notre peuple. Si je vivais jusqu'à l'indépendance, je l'emmènerai avec moi au bled et je la présenterai à ma famille, à mes amis et je leur dirai qu'elle a fait avec moi la révolution. Nous travaillerons la terre et nous ne remettrons plus les pieds en France ".<br /><br />Ce frère a beaucoup souffert des tortures au moment de son arrestation, son crâne a été fracassé par ses tortionnaires, il s'est retrouvé dans une clinique pendant plus de 6 mois avant d'être ramené en détention préventive. Les tortionnaires n'ont pas pu obtenir ses aveux.<br /><br />Un jour nous avons abordé ce sujet, il m'a dit " Même s'ils m'avaient tué, je n'aurais rien dit. Ma femme aurait pensé que je n'étais pas un homme courageux sans oublier tous les militants et mes responsables qui m'ont fait confiance ".<br /><br />Le frère BOUGANDOURA avait trois condamnations à mort.<br /><br />Je pense aussi au frère FEGHOUL Mohamed qui a été d'un comportement et d'un courage admirable qui a fait pleurer un gardien qui avait assisté à son exécution et qui nous l'a racontée.<br /><br />Le matin de son exécution, ses bourreaux étaient venus l'extirper à la sauvette de sa cellule, à l'aube du 5 avril 1960. Il avait déjà fait sa prière ultime. " Adieu mes frères, grâce à notre sacrifice l'Algérie vivra ".<br /><br />Arrivé devant l'échafaud, son avocate lui a offert une cigarette, il l'a refusé. Au tour du commissaire du gouvernement (colonel Morel) de lui proposer de fumer une dernière cigarette, il lui rétorque brutalement : " Le FLN me paye des cigarettes jusqu'à la dernière minute ".<br /><br />Il sort son paquet, s'allume une cigarette, tire deux bouffées et s'avance vers l'échafaud, place sa tête et s'écrie : " Bourreau faite ta sale besogne ! J'offre ma tête pour ma chère patrie ".<br /><br />A ce moment intervint l'imam ou le mufti si vous voulez : « Mon fils ! Fais ta prière pour que Dieu te pardonne ! »..<br /><br />Il se relève et se retourne vers celui-ci en ces termes : " Tu es Musulman ? - oui, répondit l'imam ! Alors ta place est au maquis avec tes frères, quant à moi je connais Dieu mieux que toi – j'ai déjà fait ma prière et je suis prêt à rejoindre son paradis ".<br /><br />Je pense aussi au frère BOUKROUCHE Amar mort d'une tumeur sur la table d'opération dans un hôpital de Lyon. Ce frère a beaucoup souffert de son mal, mais il souffrait surtout de ne pas pouvoir arriver jusqu'au bout et affronter à son tour ses bourreaux. Un jour, il nous a dit : " Je souffre de ma maladie mais je souffre beaucoup plus de savoir que ce mal qui ronge mon corps risque de m'emporter avant et m'empêcher d'affronter ce mal qui ronge mon pays depuis 13O ans, car à force de combattre sur nous les crimes le colonialisme français connaîtra le même sort que le fascisme et le nazisme ".<br /><br />Tous les autres frères ont essayé de se surpasser de courage devant leurs assassins.<br /><br />Dans le couloir de la mort, nous nous sommes donnés les noms de chouhada au lieu de condamnés à mort. Les jours des premières exécutions, nous avions jeûné en signe de protestation. A partir de la 4ème journée, le comité de détention, après réflexion, a décidé de ne plus le faire, l'administration considérait que c'était un signe d'affaiblissement de notre moral. Les frères exécutés étaient accompagnés jusqu'à l'échafaud par des chants patriotiques dont : MIN DJIBALINA. De nos montagnes s'élève la voix et l'appel de nos maquisards – les libres – pour la lutte pour l'indépendance. Arrivés à l'échafaud, nous chantions KASSAMEN.<br /><br />SOUFFRANCES MORALES<br /><br />Les condamnés à mort de Fort-Mont-Luc étaient physiquement bien engraissés et puis il fallait faire bonne figure devant la visite de la croix rouge internationale et puis encore, il faut être en bonne santé pour se présenter devant la guillotine. C'est au plan moral que l'administration a toujours cherché à nous atteindre pour nous affaiblir. Ce qui explique les agissements de certains de nos gardiens. Le soir, lorsque le condamné est conduit dans sa cellule individuelle, il doit se déshabiller et mettre sa tenue de prisonnier condamné sur la rampe et ses souliers devant sa cellule. Le gardien, obéissant à des instructions, ferme la porte et fait faire plusieurs va et vient aux verrous pour faire croire aux condamnés qu'ils n'avaient peut-être pas fermé les verrous. Et sachant que le condamné à l'intérieur de sa cellule est en train de regarder par le judas, le couvercle étant légèrement tordu, le gardien prend les habits du détenu pour lui faire croire que son tour était arrivé. Lorsqu'il est certain d'avoir fait mouche, il multiplie ses rondes, ce n'est plus tous les quarts d'heure mais toutes les cinq minutes. Le condamné qui fait l'objet de ces pratiques passe la nuit la plus longue de sa vie, ces tortionnaires se relayent à faire des rondes et à attarder leur regard à travers le judas. Quand l'aube arrive, il le sent, il n'a pas besoin de montre, il fait son ablution, sa prière et se tient prêt, sa souffrance est enfin terminée ! Non ce n'est pas pour ce jour, il en connaîtra d'autre aussi atroces. Un seul gardien " nous foutait la paix ", c'est celui que j'ai cité plus haut parce que lui même, ancien résistant, avait été condamné à mort et enfermé dans une cellule de cette même prison. Il avait beaucoup de respect pour nous et, nous aussi nous le respections beaucoup… Quand c'était son tour de garde, nous arrivions à dormir un peu. Les visites des avocats nous faisaient du bien puisqu'elles nous permettraient d'être en contact avec le comité fédéral, de transmettre nos rapports et recevoir de nouvelles directives, elles nous permettraient aussi de suivre l'évolution de la lutte armée des maquis et de certains contacts et négociations secrètes.<br /><br />Comme par ailleurs, elle laissait un doute chez le condamné qui pense que son avocat lui rend visite avant d'aller présenter la dernière plaidoirie devant le Président de la République ce qui le place sur le qui-vive.<br /><br />Enfin, je termine ce témoignage en rapportant un souhait qui était très cher aux condamnés à mort de Fort-Mont-Luc.<br /><br />Ils voulaient mourir par balles. Ils ne craignaient pas la mort, mais la guillotine nous faisait peur car elle abîmait nos corps. Nous considérions la guillotine comme un élément ou un instrument de cette même machine qui est responsable de tous les crimes qui ont été commis et qui sont commis encore contre l'humanité. Son nom c'est : - le fascisme et le nazisme qui ont terrorisé le monde, - le colonialisme, l'impérialisme et le sionisme qui continue à occuper, oppresser, assassiner les peuples qui luttent pour leur liberté, leur indépendance et leur dignité, - le racisme avec l'apartheid est aussi un élément de cette même machine criminelle.<br /><br /></div></span>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-62369903934898546402011-10-28T17:33:00.008+01:002011-11-23T11:22:10.158+00:00L'Étoile Sportive Berrouaghia - Saison 2011/2012<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghkQOaS2USNklCzLlJXAlJHFhQJ6lZO7IjAA6Cds-qrEdocd-DCQztr_VreJqwDRRnYwKh01V8VsBgPwAw-s8MreVzH7WbWade8EXupQJltC5f46EQqAb3DJtiL-KUJUkk_wetdhYPgSGl/s1600/Le+28.10.2011+-+l%2527E.S.B..jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5678149270055708450" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghkQOaS2USNklCzLlJXAlJHFhQJ6lZO7IjAA6Cds-qrEdocd-DCQztr_VreJqwDRRnYwKh01V8VsBgPwAw-s8MreVzH7WbWade8EXupQJltC5f46EQqAb3DJtiL-KUJUkk_wetdhYPgSGl/s400/Le+28.10.2011+-+l%2527E.S.B..jpg" /></a><br /><br /><p style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal" align="center"><span style="mso-fareast-language: FR;font-family:Georgia;font-size:23;color:#006600;" >L'Etoile Sportive de Berrouaghia</span><span style="mso-fareast-language: FR;font-family:Georgia;font-size:13;color:#333333;" > </span><br /></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal" align="center"><span style="mso-fareast-language: FR;font-family:'Trebuchet MS';color:#009900;" >Photo prise le 28 octobre 2011 - rencontre opposant l'E.S.B. face à la formation de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:personname st="on" productid="la Montagne">la Montagne</st1:personname> (Hay-el-djabel) qui s'est soldée par 4 buts à un 1 en faveur des jeunes Berrouaghiens.</span><br /><br /></p><br /><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2EHp9EvW1LoPe-w13jS6jMgBkhQSBGcxO8lOjeQtCiTUBORQOtCVj7-_yIKTAWsBxTG4dSYEHlenK7LXM-35-dTJRAbFp9tl59yi7BZrVbl5fvAphxUZyXYqN5SHsNiVQSdbtEoWUOnzH/s1600/Le+28.10.2011+-+l%2527E.S.B.+1.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 304px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5668583100764415506" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2EHp9EvW1LoPe-w13jS6jMgBkhQSBGcxO8lOjeQtCiTUBORQOtCVj7-_yIKTAWsBxTG4dSYEHlenK7LXM-35-dTJRAbFp9tl59yi7BZrVbl5fvAphxUZyXYqN5SHsNiVQSdbtEoWUOnzH/s400/Le+28.10.2011+-+l%2527E.S.B.+1.jpg" /></a><span style="font-family:trebuchet ms;color:#009900;"> Nous espérons "inchallah" que cette saison 2011/2012 sera la bonne pour ses jeunes garçons.<br /></span></div>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-82666047221233676772011-10-23T14:52:00.003+01:002011-10-23T14:58:40.968+01:00Si Mohamed BOUSMAHA<div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq73leONmjHDoJecpibQag0FYRoU3IwfnQbHOS1rLBwt8vc-9_e37lbXX_olOV9yRGTuO7LchKwdcrhyphenhyphen4sYjRC8bnQcqEVaNEgEGeGq2S_RIOYn5yiFSbtMbbQKs7T2J0iLMO752Q4DJGn/s1600/aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.png"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 390px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5666685367863842466" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq73leONmjHDoJecpibQag0FYRoU3IwfnQbHOS1rLBwt8vc-9_e37lbXX_olOV9yRGTuO7LchKwdcrhyphenhyphen4sYjRC8bnQcqEVaNEgEGeGq2S_RIOYn5yiFSbtMbbQKs7T2J0iLMO752Q4DJGn/s400/aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.png" /></a><span style="font-size:85%;"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="color:#3333ff;"> Si Mohamed BOUSMAHA, entouré de Moudjahidine.</span></span></span></div><br /><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal" align="justify"><i><span style="font-family:Arial;"><span style="font-size:85%;">BOUSMAHA Mohamed, était parmi les lycéens qui ont rejoins le maquis en 1956. </span></span></i></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal" align="justify"><i><span style="font-family:Arial;"><span style="font-size:85%;"></span></span></i></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal" align="justify"><i><span style="font-family:Arial;"><span style="font-size:85%;">Il prends le nom de guerre de « Mohamed Berrouaghia », nous, nous le connaissant sous celui de : « MOHA EL-BERROUAGHI ». </span></span></i></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal" align="justify"><i><span style="font-family:Arial;"><span style="font-size:85%;"><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p></span></span></i></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal" align="justify"><i><span style="font-family:Arial;"><span style="font-size:85%;">Après les grandes épreuves du plan Challe, de l’affaire « Si Salah », etc., il devient Capitaine, chef de la zone 6 (zone d’Alger et Mitidja) créée en Été 1960. </span></span></i></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal" align="justify"><i><span style="font-family:Arial;"><span style="font-size:85%;"><o:p></o:p></span></span></i></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal" align="justify"><span style="font-size:85%;"><span style="FONT-FAMILY: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-style: italic"><span style="mso-list: Ignore">•<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span dir="ltr"><i><span style="font-family:Arial;">Là, il est arrêté et fait prisonnier quelques mois plus tard, avant qu’il s’évade en 1961, pour reprendre le commandement de la zone 6. </span></i></span></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal" align="justify"><span style="font-size:85%;"><span dir="ltr"><i><span style="font-family:Arial;"><o:p></o:p></span></i></span></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal" align="justify"><span style="font-size:85%;"><span style="FONT-FAMILY: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-style: italic"><span style="mso-list: Ignore">•<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span dir="ltr"><i><span style="font-family:Arial;">Dès le cessez-le-feu (mars 1962) il est promu Commandant aux côtés de son compagnon d’armes ; BOUREGAA Lakhdar. </span></i></span></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal" align="justify"><span style="font-size:85%;"><span dir="ltr"><i><span style="font-family:Arial;"><o:p></o:p></span></i></span></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal" align="justify"><span style="font-size:85%;"><span style="FONT-FAMILY: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-style: italic"><span style="mso-list: Ignore">•<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span dir="ltr"><i><span style="font-family:Arial;">Courageux, il participera souvent à des actions téméraires de commando en ville.</span></i></span></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal" align="justify"><span style="font-size:85%;"><span dir="ltr"><i><span style="font-family:Arial;"><o:p></o:p></span></i></span></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal" align="justify"><span style="font-size:85%;"><span style="FONT-FAMILY: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-style: italic; mso-ansi-language: EN-US" lang="EN-US"><span style="mso-list: Ignore">•<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Arial;"><span dir="ltr"><i>Comme celles du bar Goby à Berrouaghia, ou il mettra fin au sanguinaire adjudant de gendarmerie « Fleury » qui terrorisait la population de son village natal.</i></span></span></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal" align="justify"><span style="font-size:85%;"><span style="font-family:Arial;"><span dir="ltr"><em></em></span><i><span style="mso-ansi-language: EN-US" lang="EN-US"><o:p></o:p></span></i></span></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal" align="justify"><span style="font-size:85%;"><span style="FONT-FAMILY: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-style: italic"><span style="mso-list: Ignore">•<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span dir="ltr"><i><span style="font-family:Arial;">Spécialiste de ce genre d’opérations, il mène après la mort de Si Mohamed (Chef de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:personname productid="la Wilaya" st="on">la Wilaya</st1:personname> 4) en 1961, une série d’attentats, notamment dans les cafés<span style="mso-spacerun: yes"> </span>et bars d’El-Biar, aux quartiers Saint-Raphaël, etc. </span></i></span></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal" align="justify"><span style="font-size:85%;"><span dir="ltr"><i><span style="font-family:Arial;"><o:p></o:p></span></i></span></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal" align="justify"><span style="font-size:85%;"><span style="FONT-FAMILY: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-style: italic; mso-ansi-language: EN-US" lang="EN-US"><span style="mso-list: Ignore">•<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span dir="ltr"><i><span style="font-family:Arial;">Aujourd’hui, il vit à Alger, mais son cœur est constamment<span style="mso-spacerun: yes"> </span>à Berrouaghia, ou il Sponsorise depuis fort longtemps le club de football local (l'E.S.B). </span></i></span><i><span style="mso-ansi-language: EN-US" lang="EN-US"><o:p></o:p></span></i></span></p><br /><div align="center"></div>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-12034306988753218982011-10-23T14:13:00.005+01:002011-10-28T08:14:01.023+01:00Le défunt Moudjahid Bachir BENSALEM<div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvl04WJdFaUSrjeSP5CsQR1y9O8W3w51TSV52GcOrthigDKbBdQLRf_p7i5H2HBKfmDN5LiuIU6TCJJhxrmlJLnYkrKNN5o90_ltKCHSeRpcEWd0pufrJdZVuyejeoYfHTP2IudMN2PJZT/s1600/bensalem+bachir.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 257px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5666675341321084914" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvl04WJdFaUSrjeSP5CsQR1y9O8W3w51TSV52GcOrthigDKbBdQLRf_p7i5H2HBKfmDN5LiuIU6TCJJhxrmlJLnYkrKNN5o90_ltKCHSeRpcEWd0pufrJdZVuyejeoYfHTP2IudMN2PJZT/s400/bensalem+bachir.jpg" /></a><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;color:#333399;">De gauche à droite : Bachir BENSALEM (Président de l'APC de Berrouaghia "deux mandats consécutifs de 1971 à 1978), Houari BOUMEDIENE (Président de la République) et Ahmed MEDEGHRI (Ministre de l'Intérieur).</span></div><br /><p align="justify"><br /><span style="font-family:trebuchet ms;">L’Ex Maire de Berrouaghia, M. Bachir Bensalem, est décédé vendredi (21 octobre 2011) à Blida où il était hospitalisé suite à un arrêt cardiaque. Connu pour son passé révolutionnaire, le défunt à répondu à l’appel de son pays, il avait alors juste 17 ans. A l’indépendance, il occupa plusieurs postes de responsabilité avant de figurer en tant qu’élu de la localité de Berrouaghia (Président d’APC de 1971 à 1978 deux mandats consécutifs). Il a été inhumé samedi (22 octobre 2011) après la prière du ''Dohr'' au cimetière de la ville de Berrouaghia en présence d'une foule nombreuse, de Moudjahidine, d'enfants de chouhada et de nombreux cadres et militants du parti auquel il appartenait.</span> </p>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-72683121701831201832011-10-22T22:39:00.004+01:002011-11-06T06:57:16.921+00:00Le Chahid "Yahia BOUSMAHA"<p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvjKwovEeiFZEooMzKELppq47aAflWaULS6RVqQXXPNw_CeVL_0FmdSpARAaEPLmHOXi2qofiPlztM_fCiVqh3AW1eRTFwLS_1ziyKKQbxW2AFwsKyhfmJwX8hOJD7GZNkbtNPLOcfVLXG/s1600/A47.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 395px; DISPLAY: block; HEIGHT: 352px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5666434453040895570" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvjKwovEeiFZEooMzKELppq47aAflWaULS6RVqQXXPNw_CeVL_0FmdSpARAaEPLmHOXi2qofiPlztM_fCiVqh3AW1eRTFwLS_1ziyKKQbxW2AFwsKyhfmJwX8hOJD7GZNkbtNPLOcfVLXG/s400/A47.jpg" /></a><br /><strong><span style="font-size:130%;">Pour que nul n'oublie nos valeureux chouhada !</span></strong></p><br /><p><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">A beaucoup d’étudiants tombés au champ d’honneur, la mémoire répond depuis l’indépendance nationale par la culture de l’oubli. Yahia BOUSMAHA est l’un deux. </span></p><br /><p><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Son itinéraire politique et surtout son rôle de catalyseur du mouvement estudiantin font de lui une grande figure de la Révolution. Né le 10 juin 1937 à Berrouaghia (Médéa), Yahia Bousmaha s’est révélé très vite comme un organisateur. Issu d’une famille modeste, la jeunesse du chahid fut marquée par l’influence nationaliste de son père. Après les cycles primaire et moyen, il quittera Berrouaghia pour poursuivre ses études secondaires à Blida, au lycée Ibn-Rochd, où il décroche le baccalauréat, option sciences. Sa scolarisation a été rythmée comme celle de ses camarades par l’injustice et le crépitement des balles. Il a vite saisi le sens du combat que mène le peuple algérien pour sa liberté. Révolté par la tragédie que vivaient les siens, il arrêta sa scolarité pour vivre corps et âme le combat. Au sein même du lycée, il distribuera les tracts du FLN. Le 14 mai 1956, il prendra une part active à l’organisation d’une réunion clandestine tenue à Sidi Fredj pour la préparation des étudiants à la lutte armée. Le 19 mai de la même année, Yahia Bousmaha sera l’un des principaux instigateurs de la grève générale des étudiants algériens qui donnera lieu à une répression impitoyable. Avec d’autres lycéens, il regagne le maquis à El-Aïssaouia (Médéa). Durant 45 jours, ils reçurent une formation militaire avant de passer à l’action. C’est là où Yahia Bousmaha fit la connaissance des figures légendaires de la Révolution, dont Si Sadek, Si M’hamed Bouguerra, Abane Ramdane et Larbi Ben M’hidi, en mission dans la région pour préparer le congrès de la Soummam, et à l’issue duquel il sera désigné à la tête du commandement de la zone II de la Wilaya IV qui s’étendait de Birtouta à Boufarik au Nord jusqu’à Chréa au Sud. Le chahid procédait au recrutement et à l’organisation de la logistique. Début 1957, il sera affecté dans la région du Zaccar en qualité de responsable politico-militaire. Là, il fit un travail colossal en œuvrant à l’organisation des structures, la planification, la collecte des fonds, la formation politique et le suivi psychologique des moudjahidine. Le 14 décembre 1957, à Djebel Barhoum, Yahia Bousmaha tombe au champ d’honneur après un accrochage qui dura quatorze heures. </span></p><br /><p></p>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-1239386056287975322011-10-15T06:53:00.010+01:002011-10-22T22:44:19.821+01:00Le Chahid "Saâd DJERBOUA"<div align="justify"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilJGqm32lml0j4035UfAK9BlbHzAZulO62d8Kq6hQUAlSh2gDiEtBF0TAfw27ApTRY5_QUbyPwmd9l7VJCfkxnwOi5vtoZLXSiIx81dnY4sWDAzQ5uEEwtc1bmsdqANXtn71USZdy-4Q1R/s1600/Chahid+DJERBOUA+Sa%25C3%25A2d.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 265px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5663593305306029474" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilJGqm32lml0j4035UfAK9BlbHzAZulO62d8Kq6hQUAlSh2gDiEtBF0TAfw27ApTRY5_QUbyPwmd9l7VJCfkxnwOi5vtoZLXSiIx81dnY4sWDAzQ5uEEwtc1bmsdqANXtn71USZdy-4Q1R/s400/Chahid+DJERBOUA+Sa%25C3%25A2d.JPG" /></a><span style="font-size:85%;"><span style="font-family:trebuchet ms;">La révolution algérienne restera toujours une histoire à la richesse infinie et aux péripéties insoupçonnables, dont les acteurs connus et le plus souvent méconnus, voire inconnus, auront été des véritables artisans de sa portée, de ses succès, de son retentissement jusqu’à la libération finale du pays. Le Chahid Djerboua Saâd dit « Hadj Saâd » est né en 1908 à Douar Siouf relevant de la localité de Derreg, Daïra de Sebt Aziz (Wilaya de Médéa), issu d’une famille composée du père Madani et la mère Mir Halima, de trois frères et une sœur. Le père travaillant comme ouvrier agricole « Khammès » chez un de ses cousins, mais en raison des conditions de vie difficiles et la famine qui sévissait à cette ère, la famille a été contrainte de quitter la région à la recherche d’une vie meilleure et s’est rendue à Miliana qui offrait des possibilités de main d’œuvre durant la saison des vendanges et à la mine de Zaccar. A cette époque, le père contracta une maladie grave, le contraignant à garder le lit jusqu’à sa mort, alors que le fils Saâd était âgé à peine de 10 ans, ce qui a plongé davantage la famille dans la misère et le désarroi, l’obligeant à trouver refuge à la maison des nécessiteux de Miliana (Dar-el-massakine). Après quoi, la famille est retournée à sa région natale, où les conditions de vie se sont empirées surtout après le décès de la sœur unique de Saâd, en raison de la famine qui continuait à sévir. Devant cette situation, les membres de la famille ont été obligés de reprendre de nouveau le chemin de l’exode vers Alger, où ils se sont installés au début des années 1920 dans une cave à la rue du Delta (Casbah). Pendant ce temps, la mère dont l’état de santé ne cessait de se détériorer, a été ramenée à Douar Siouf, où elle mourut et inhumée. </span></span><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">Après la mort de leur mère, les frères Hamed, Saâd et Mohamed, ont été pris en charge par leur tante maternelle, originaire du Douar Siouf, ayant également rejoint la capitale après le décès de son époux en 1928. </span></span><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">Saâd travaillait comme portefaix puis marchand de fruits et légumes avant de devenir propriétaire de plusieurs biens immobiliers au centre d’Alger. Mettant à profit cette situation, il a pu réunir ses frères et quelques proches de sa famille qu’il incitait au travail et à l’adoption d’un comportement irréprochable, leur conseillant de ne pas gaspiller leur agent et de faire des économies. </span></span><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">Faisant preuve de solidarité, il ouvrit un registre à son niveau sur lequel il consignait toutes les sommes d’argent que les gens de sa région lui confiaient, les encourageant à acheter des biens, investir dans le commerce, l’achat ou la location de locaux et autres. Toutes les rencontres avaient lieu au niveau du café dit « café el-houamed » sis à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:personname st="on" productid="la Casbah">la Casbah</st1:personname> (Ex-Marengo) à proximité du Mausolée de Sidi Abderrahmane Taâlibi. </span></span><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">Bien que Saâd était un illettré, il faisait des efforts pour apprendre à lire et à écrire l’arabe et le français, conseillant les gens de faire de même et d’être fidèles à la religion musulmane réservant un local à Fontaine Fraîche (Tagarins) à Alger-centre, utilisé spécialement pour la récitation du Coran et l’apprentissage de la langue arabe aux enfants et aux adultes, engageant un enseignant « Si Mohamed Charef » devenu par la suite « Imam » de la grande Mosquée d’Alger. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p></span></span><br /><br /><br /><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="yiv1236040003msonormal"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">Eu égard aux sentiments religieux qu’il nourrissait, il décida d’effectuer le pèlerinage à <st1:personname st="on" productid="la Mecque">la Mecque</st1:personname> en 1952 par bateau. D’une forte corpulence, il pratiquait dans sa jeunesse la boxe et a participé à plusieurs galas. <o:p></o:p></span></span></p><br /><br /><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="yiv1236040003msonormal"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">L’emplacement stratégique du café et restaurant qu’il possédait au centre même de <st1:personname st="on" productid="la Casbah">la Casbah</st1:personname> , berceau du Mouvement nationaliste du temps du PPA, de l’Association des Oulémas Musulmans, de l’O.S. et du MTLD et le lieu d’implantation de l’école franco-musulmane « Medersa » distante de quelques mètres seulement, ont fait que les étudiants de cette école venaient dans son café et restaurant dont certains sont devenus après l’indépendance des cadres de la nation. C’est dans ce milieu plein de dynamisme et de sentiment patriotique que Saâd a fini par offrir son aide et son appui à certains chefs historiques de la révolution, parmi eux Mohamed Boudiaf, membre de l’O.S recherché par les services de polices français, hébergé clandestinement par Saâd dans une habitation à Bouzaréah. </span></span><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">Le café de Saâd, sis à la rue Marengo, était un fief de la révolution et un lieu de rendez-vous, de contacts et de rencontres pour de nombreux chefs historiques, tels que Benyoucef Benkhedda, Rabah Bitat, Abderrahmane Kiouane, Hocine Lahouel, Mohamed Hamada, Djillali Reguimi, Mustapha Dahmoun, Abderrahmane Hadj, Ahcène Laskri, Arezki Louni, Boudjemâa Souidani, Mohamed Taleb, Omar Hamza, Rabah Zaâf, Cherif Debih, Ali <st1:personname st="on" productid="la Pointe">la Pointe</st1:personname> , Fateh Zerari, Noureddine Chaïbi, Saïd Mecheri, les frères Bouabeche, les frères Lafer, les frères Amrani, Saïd Granaïsi, Boualem Hamrane, Ahmed Hattab Pacha, Ali Besbas et autres. </span></span><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">Saâd entretenait des contacts soutenus avec Ahcène Laskri, Arezki Louni, Boudjemâa Souidani et Saïd Granaisi (ex-condamné à mort) à l’origine du réseau de poseurs de bombes d’Alger avec Baya Hocine. <o:p></o:p></span></span></p><br /><br /><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="yiv1236040003msonormal"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">En dehors de ses activités dans la capitale, il jouait un rôle dynamique en se chargeant d’assurer les contacts entre la capitale et plusieurs régions de la wilaya IV, où son rôle consistait à instaurer la coordination entre la base et les Commandements de la révolution ainsi que l’ensemble des postes de l’ALN. Dans l’ombre de ce travail discret, les forces coloniales ne sont pas parvenues à l’identifier et à l’arrêter, malgré le démantèlement de plusieurs cellules dans la capitale et l’arrestation d’un grand nombre de responsables, tels que Ali <st1:personname st="on" productid="la Pointe">la Pointe</st1:personname> et Arezki Louni qui étaient en contact avec lui. </span></span><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">Grâce à sa détermination, il a continué à contribuer dans la lutte armée sans éveiller les soupçons des autorités coloniales en procédant à l’embrigadement et au recrutement des jeunes parmi les intellectuels et les diriger vers les maquis de Palestro, Theniet el-had et Djebel Louh où après avoir reçu une formation militaire, ils étaient affectés dans les différentes « Katibet » de l’ALN et grâce au soutien logistique qu’il apportait à partir d’Alger, il assurait les besoins des combattants en armement, munitions, effets vestimentaires, médicaments et argent. <o:p></o:p></span></span></p><br /><br /><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="yiv1236040003msonormal"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">Son arrestation a eu lieu sur la base de renseignements fournis par un indicateur aux forces ennemies, suite aux aveux de personnes arrêtées dans la région de Sebt-Aziz (Wilaya de Médéa), obtenus sous la torture au deuxième bureau de <st1:personname st="on" productid="la SAS">la SAS</st1:personname> dirigé par le capitaine Baudouin, aidé par un harki surnommé Larabi qui pratiquait la torture. </span></span><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">Les informations recueillies vers la fin 1959 faisaient état de la présence d’un café à <st1:personname st="on" productid="la Casbah">la Casbah</st1:personname> servant d’Etat Major à l’ALN à partir d’où s’organisaient les contacts, le recrutement et la préparation de colis de marchandises de toutes natures dont des médicaments expédiés vers les maquis de Djebel Louh à partir de Douar Siouf. Des recherches ont été alors déclenchées en vue d’identifier le local en question, mais en vain. Saâd a donc pu poursuivre ses activités jusqu’au jour où l’ennemi a réussi à obtenir sur renseignement, son identité et qui s’est avéré être une personne au-dessus de tout soupçon pour les autorités coloniales au niveau d’Alger, en raison des précautions qu’il prenait à chaque fois et son esprit de vigilance. A partir du renseignement obtenu, les éléments de l’armée coloniale se sont rendus à Alger et avec l’aide du détachement des Zouaves implanté non loin du café de la rue Marengo, il a été procédé à l’arrestation de Saâd Djerboua dans son local commercial, le 26 décembre 1959 à 9 heures puis conduit à l’unité des Zouaves à <st1:personname st="on" productid="la Casbah">la Casbah</st1:personname> , où il a été torturé quatre jours durant avant d’être transféré vers un autre endroit gardé au secret, sans laisser filtrer aucune information sur son lieu de détention, compte tenu de l’importance de la prise opérée et le rôle dangereux de Saâd durant toutes ces années. Deux de ses fils en bas âge, ont pu lui rendre visite pendant sa détention au détachement des Zouaves et s’entretenir avec lui a travers une lucarne dans sa cellule à <st1:personname st="on" productid="la Casbah">la Casbah</st1:personname> , confirmant ainsi que la dénonciation est partie de sa région natale, faisant état que son café était utilisé comme Etat Major pour les membres de l’ALN, mais sans pour autant parvenir à le faire parler, malgré les pires supplices qu’il a endurés. L’un de ses tortionnaires n’a pas manqué de déclarer qu’il s’agissait « d’une forte tête ». </span></span><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">Les investigations menées par sa famille, ont laissé entendre qu’il avait été transféré en secret sur la caserne « Camp Morand » à Boghar (Wilaya de Médéa) puis sur <st1:personname st="on" productid="la SAS">la SAS</st1:personname> de Sebt-Aziz où il a été torturé par Baudouin et Larabi avant d’être exécuté au mois de février 1960 au lieudit « El-Ardja » non loin du Mausolée de Sidi-Bouzid, sans que son corps ne soit retrouvé à ce jour.-</span></span></p><br /><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="yiv1236040003msonormal"></p></div>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-74208010782943045382011-07-29T16:28:00.008+01:002011-07-29T19:24:45.057+01:00Souvenir de 1946<div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCnHoxsFVfBNBUaVneQGhlrtfA0xVmGOhdYKLL462yIepuL8SP9WhmcCcYC2moakTUuAx_3mw89zV0kxB4U-jsgb1C53ZmtaEgP2P08OuaAU-vbbTPjpHXsmnGtOT6wYqdvdK7SGXoG9Ba/s1600/SWScan00010.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 282px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5634796732047005250" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCnHoxsFVfBNBUaVneQGhlrtfA0xVmGOhdYKLL462yIepuL8SP9WhmcCcYC2moakTUuAx_3mw89zV0kxB4U-jsgb1C53ZmtaEgP2P08OuaAU-vbbTPjpHXsmnGtOT6wYqdvdK7SGXoG9Ba/s400/SWScan00010.JPG" /></a><span style="color:#990000;"> L'équipe de football "E.S.M.B" (Etoile Sportive Musulmane Berrouaghia) en 1946.</span><br /></div><br /><div align="justify"><span style="color:#ff6600;">De gauche à droite :</span> </div><br /><div align="justify">KHELLADI Abdallah - MOKTEFI Mohamed - KORTEBY Ahmed-cherif - HELLAL Mouloud - DEDCI Ali - YASSAAD Abdelkader dit Cherchelli - OUARED Ahmed - FERGANI Cherki - (?) - et REGUIEG Abrouz. (Tous des militants du P.P.A).</div>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-15420637067415238272011-07-21T13:48:00.008+01:002011-07-21T15:19:36.366+01:00BENKOUIDER Benyoucef<div align="justify"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggq2HtUbNffD-cAIHiQzW7MlhB-PIf0Wh9I1hzzuJ91o9mDh8iPSzQDWfOYgk8Ykzz91ZtohCXxBodo9MAHiwO1gV4aHBVHOJZpZ8UYTgCBkyD5Pgw9fv64td3nqZR51DSBcFZ1MDkDM54/s1600/Benyoucef.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 173px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5631786925639611762" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggq2HtUbNffD-cAIHiQzW7MlhB-PIf0Wh9I1hzzuJ91o9mDh8iPSzQDWfOYgk8Ykzz91ZtohCXxBodo9MAHiwO1gV4aHBVHOJZpZ8UYTgCBkyD5Pgw9fv64td3nqZR51DSBcFZ1MDkDM54/s400/Benyoucef.jpg" /></a> Qui de nous (Berrouaghien) ne connaît pas ce rayon de soleil en l'occurrence Benyoucef dit "Kendila" ce qui signifie le brandon. Certes, c'est un "gentleman" au sens propre du mot.<br /></div>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-28577328456198314562011-07-15T00:10:00.009+01:002012-07-04T22:23:36.837+01:00HAMMAM ESSALIHINE<p align="center"><br /><br /><br /><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dxCqhWx9mraDShzeZdX7USEnMLCqCwNT3DzW-pBrGpZOQTmSS_v0YbVdaEX_gzz2SOSEsp0Wdk399s1vesOOg' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe></p><br /><p align="center">(Vidéo)<br /></p><br /><p align="justify"><span style="color:#333333;"><span style="font-family:verdana;font-size:85%;">De renommée nationale, la station thermale « Hammam Essalihine », située à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter productid="6 kilom│tres" st="on">6 kilomètres</st1:metricconverter> de Berrouaghia, est à la fois lieu thérapeutique et site touristique, archéologique témoignant de plusieurs civilisations. A l’initiative des hauts responsables du tourisme, une étude de faisabilité a été effectuée par l’E.N.E.T. (Entreprise Nationale des Etudes Touristiques) en Octobre 1985. La station thermale de Hammam Essalihine est un ferment qui est l’élément majeur indispensable pour le développement touristique à Berrouaghia. Ce site s’accommode mal, en effet, de sa situation actuelle. Il réclame un passage à l’exécution des travaux confiés à un promoteur privé en 1992. Au vu de l’étude réalisé par l’E.N.E.T en 1985, il peut apporter des ressources considérables à l’investisseur qui aura la perspicacité de la prendre en mains. A la faveur de la situation sécuritaire qui s’améliore grandement, il est possible de remettre en activité cette station, lieu de prédilection d ’une clientèle fort nombreuse qui vient chercher thérapeutique et détente. Berrouaghia offre toutes les richesses des sites qui font la réputation des villes touristiques. Ses forêts permettent d’allier les bienfaits de délassement aux joies de la natation. Son territoire possède, en outre, l’avantage de jouir de la certitude d’un climat clément « Été » comme « Hiver ». A l’image de Hammam Righa ou Hammam Bouhanifia, l’aménagement du thermalisme à Berrouaghia donnera naissance à des centres climatiques et de repos, tels qu’il s’en développe ailleurs, pour satisfaire loin de la ville le besoin impérieux de repos des organismes et des cerveaux surmenés par le rythme de la vie moderne. L’aménagement de Hammam Essalihine et d’autres sites permettrait, en outre, de résoudre un problème vital qui se pose avec acquitté à Berrouaghia : celui de l’organisation des loisirs. Les travailleurs de toute <st1:personname productid="la Wilaya" st="on">la Wilaya</st1:personname> recherchent avec avidité pour eux et leurs familles des lieux de délassement qui permettent de trouver les commodités nécessaires aux week-ends - voir aux vacances d’hiver et estivales. Berrouaghia est incontestablement pour <st1:personname productid="la Wilaya" st="on">la Wilaya</st1:personname> de Médéa une des régions-clés.<br /><br /><strong>­QUELQUES DONNÉES SUR HAMMAM ESSALIHINE :</strong><br /><br />•Origine thermale provient d’un réservoir assez profond (+ de <st1:metricconverter productid="700 m" st="on">700 m</st1:metricconverter>) de nature soluble.<br /><br />•</span></span><span style="font-family:verdana;font-size:85%;">Eaux bicarbonatées sodiques minéralisées (1356 mg/L).<br /><br />•Température : 38°c et prédominance des ions HCO 3, SO 4, Na, CI.<br /><br />•La source est indiquée pour le traitement des maladies suivantes :<br /><br />•-Affections digestives et surtout ceux des voies biliaires et foie.<br />•-Affections de la peau et muqueuse (séquelles et brûlures).<br />•-Affections gynécologiques.<br />•-Affections de la gorge et du nasopharynx.<br />•-Affections rhumatismales.<br />•-Affections neurologiques.<br />•-Affections des artères, des veines, de l’ORL et des voies respiratoires.<br />•-Affections psychiatriques.<br /><br />Source E.N.E.T. (Entreprise Nationale des Etudes Touristiques) - Octobre 1985.</span></p>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-30517973174428398672011-06-03T21:56:00.010+01:002011-07-16T08:44:15.292+01:00"LA TENDRESSE"<p align="center"><br /><br /><br /><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dwxih8G-HrQ_rkfQE5m3WbbsyXT3rmYLmzstwY3SRThGm-51WTJycZddm2wNJIR1OiQPcg1vuL3pNRQTuy6LA' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe><br /></p><br /><p align="center"><span style="font-family:verdana;font-size:85%;">Cette chanson de Daniel Guichard "La tendresse" interpretée par mon ami Gazdour alias Abdelkader de Bou-Saâda, dédiée spécialement à ma personne.</span></p>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-32599334652256553722011-05-24T22:27:00.023+01:002011-11-23T11:16:31.546+00:00LES VETERANS DU S.O.B.<div align="center"></div><br /><br /><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8a-OpMketib04WGVNwX2grk42zrePLk7JCcnUIYFLas-UoFKwnrGudFxZJ0uHzTaRZGz3C_xOPqOk0FFhksK0L82b_Hu65R_HlkReSRbfQTh8bbkV_hQIo8iWYLIiqA3yJ6PtC4xcp5rj/s1600/Image-0002.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 273px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5634843570795241026" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8a-OpMketib04WGVNwX2grk42zrePLk7JCcnUIYFLas-UoFKwnrGudFxZJ0uHzTaRZGz3C_xOPqOk0FFhksK0L82b_Hu65R_HlkReSRbfQTh8bbkV_hQIo8iWYLIiqA3yJ6PtC4xcp5rj/s400/Image-0002.jpg" /></a><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;"><em>" Docteur en psychologie" FERGANI Sid-Ahmed - Ex-Arrière central et Ex-Entraineur </em></span><br /><br /><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8mPhAswMR54WKSNuG-Q1TQ9G9TnjNWbFw9EKMg1Sa-2hJMZ5gpsEMzZ4BTm4YWCGvmffl3Jr9QIqAsfXfqNqL2PPDwvXK04prqkXzbktPvbqjOYQ-qT-6SBOkDH6s_Na05o6CqlrPteTw/s1600/Photo-0021.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5610399776873003186" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8mPhAswMR54WKSNuG-Q1TQ9G9TnjNWbFw9EKMg1Sa-2hJMZ5gpsEMzZ4BTm4YWCGvmffl3Jr9QIqAsfXfqNqL2PPDwvXK04prqkXzbktPvbqjOYQ-qT-6SBOkDH6s_Na05o6CqlrPteTw/s400/Photo-0021.jpg" /></a><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;"><span style="font-family:trebuchet ms;"><em>"L'enseignant"</em></span> <em>Sid-Ahmed SABBOUR - Ex-Arrière central </em></span><br /></div><br /><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFz-wyQiOkwsZzdofWQkoQ1F3Q5CAPKRTqvNYUN0V1iQ6N1qNBOHI0mEwcfAvoEd2boWQRgbSKrWoU7Hk2d5Q2o0JUhzRRXJ25_3NLclHFpc9Ii6TpYiqlHQN5VOIKjbzQ7ObUTgff4VwD/s1600/Photo-0020.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5610399611105594994" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFz-wyQiOkwsZzdofWQkoQ1F3Q5CAPKRTqvNYUN0V1iQ6N1qNBOHI0mEwcfAvoEd2boWQRgbSKrWoU7Hk2d5Q2o0JUhzRRXJ25_3NLclHFpc9Ii6TpYiqlHQN5VOIKjbzQ7ObUTgff4VwD/s400/Photo-0020.jpg" /></a><span style="font-size:78%;"><span style="font-family:trebuchet ms;"><em>"Profession libérale" Khaled AMMOUR -Ex-Boxeur Amateur</em></span></span><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdlap2B1MUP5pZvDbQtKYkvfj6765tXu4lEWTfZHXfPFxSrwKQR4R3203knWtJx0kGz3gMh3DhHp08uqmkdsc77irHtiUlVo_ZvmsU8FRfSUGA58-Qzqom-D_nuT0U74cjI-VaefD9xwET/s1600/Photo-0019.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5610399421301767730" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdlap2B1MUP5pZvDbQtKYkvfj6765tXu4lEWTfZHXfPFxSrwKQR4R3203knWtJx0kGz3gMh3DhHp08uqmkdsc77irHtiUlVo_ZvmsU8FRfSUGA58-Qzqom-D_nuT0U74cjI-VaefD9xwET/s400/Photo-0019.jpg" /></a><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;"><em> "Receveur des PTT" Abdelkrim FERGANI - Ex-Milieu de terrain </em></span><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZRFOym4rtd14u8dJ_OL8YTqnzvpTskCDgtuHKSH6yLv21xj5rK4KwGA4A1ayJ6YXgfIDXmT56xibkQ1SosSVR5Pgbpi3rQO_lEBbGnekhsGTJAWwXAklF7MrwF44RiFAbSW8LjI4wc0Z4/s1600/Photo-0018.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5610399243644439746" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZRFOym4rtd14u8dJ_OL8YTqnzvpTskCDgtuHKSH6yLv21xj5rK4KwGA4A1ayJ6YXgfIDXmT56xibkQ1SosSVR5Pgbpi3rQO_lEBbGnekhsGTJAWwXAklF7MrwF44RiFAbSW8LjI4wc0Z4/s400/Photo-0018.jpg" /></a><span style="font-size:78%;"><em><span style="font-family:trebuchet ms;"> "L'architecte" </span><span style="font-family:trebuchet ms;">Djillali FERGANI - Ex-Milieu de terrain</span> </em></span><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGWDH63ni__jgHgXvxGssTCUH8O-f3sImi4mRRFUWFAZgxOk4IxIYaIUx6BsFwC7Z-bh88i0vaKWOIYrX-HUo3blEIrop0JzBeBHFYgdQVEwsqF2DhwoOlubeWfH-03h0nuc0DaWKcwm5y/s1600/Photo-0016.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5610399056328696210" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGWDH63ni__jgHgXvxGssTCUH8O-f3sImi4mRRFUWFAZgxOk4IxIYaIUx6BsFwC7Z-bh88i0vaKWOIYrX-HUo3blEIrop0JzBeBHFYgdQVEwsqF2DhwoOlubeWfH-03h0nuc0DaWKcwm5y/s400/Photo-0016.jpg" /></a><em><span style="font-size:78%;"><span style="font-family:trebuchet ms;">"L'ingénieur en mécanique Auto"</span> <span style="font-family:trebuchet ms;">Nasser TOUMI (Kharfa) - Ex-Dirigeant</span> </span></em><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj61FuVXHZ0MSZSWAdsXAI3FwviRO_1l2lnWHc95z6avLyojcrxRrQZMhaE_jbpVWW5t6es90DthJaq471AaLEbRevyGevKzicSoHun8HbYvA4-gVpWwqyyocn-qHaUNExox_VA7O_D-OF8/s1600/Photo-0012.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5610398808505548242" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj61FuVXHZ0MSZSWAdsXAI3FwviRO_1l2lnWHc95z6avLyojcrxRrQZMhaE_jbpVWW5t6es90DthJaq471AaLEbRevyGevKzicSoHun8HbYvA4-gVpWwqyyocn-qHaUNExox_VA7O_D-OF8/s400/Photo-0012.jpg" /></a><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;"><em>"Le Professeur d'Anglais" Abdelkader FERGANI - Ex-Avant centre (à droite) </em></span><br /></div><br /><div align="center"><br /><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTp_l2bc2VANA5MXPtkDM26fl_VJH5F_cWz1-kGpRjGYfgYCIB5Bq7jI-L3ywfeZLM2YRfJQhLnXeCmI8HWGIneiAM52wYT-ZTg4q_eqcbKughZHHS-nh9dUNG8gYnka4p1WdGNv7F2wRW/s1600/Photo-0011.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5610398516587901570" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTp_l2bc2VANA5MXPtkDM26fl_VJH5F_cWz1-kGpRjGYfgYCIB5Bq7jI-L3ywfeZLM2YRfJQhLnXeCmI8HWGIneiAM52wYT-ZTg4q_eqcbKughZHHS-nh9dUNG8gYnka4p1WdGNv7F2wRW/s400/Photo-0011.jpg" /></a><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;"><em></em></span></div><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;"><em>"L'Entrepreneur" Abdennour ALI - Ex-Attaquant (à gauche)</em></span><br /><br /><div align="center"><br /><div align="center"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5610398272529265682" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCSTunqBWU0QPJ5m0295KHCh05GJpkvEb7G_9h-VcVYp2ATWQseoe3zx812GoY3bT6KSousJAHp8ScyT3qLV7Ht8VTLV4ryW27c-FMqZZ46rJvalCV3ObwXF7_rPABlX0vftCV_EZqGS-B/s400/Photo-0010.jpg" /><em><span style="font-size:78%;"><span style="font-family:trebuchet ms;"> "Technicien en Sport"</span> </span></em><span style="font-family:trebuchet ms;"><em><span style="font-size:78%;">Samir NABI - Ex-Attaquant</span></em> </span><br /></div><br /><div align="center"><br /><div align="center"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5610398047991818754" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOqlBEQkBG-SPQJhVZDteiCRGopEygj5zdRl8EBIWv858Fe-WHZwSg2o1AWKXIh2wr3l1ntmUCDs435cJA7TlBpWYR068cNDVyaj1GtCujeWMnL-nAE3FkYMoo9SyqYPo2xtgsHUD21yqe/s400/Photo-0009.jpg" /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:78%;"><em>"Chef de service Technique" Mahfoud YAGOUB - Ex-Arrière central (à droite).</em></span></div><br /><div align="center"></div></div></div></div></div>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-17682124781857865772011-05-21T19:44:00.010+01:002011-05-24T17:53:13.067+01:00SOUVENIR DE OULED EL BLAD<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhM4CwpRbaYEar6lQz52jFS_jDMe1LrZdeh5Ufzi63kIhgp1DeQi1egepS3-OweXq3sUINvRgAviiD5SbWL7j7-AL7AKoJOuVNUicNz1ePSRYM0lQWTJvaKmJUvnsmqH5v-fXy_d3JiEb6T/s1600/SWScan00008.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 265px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5609242457014633698" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhM4CwpRbaYEar6lQz52jFS_jDMe1LrZdeh5Ufzi63kIhgp1DeQi1egepS3-OweXq3sUINvRgAviiD5SbWL7j7-AL7AKoJOuVNUicNz1ePSRYM0lQWTJvaKmJUvnsmqH5v-fXy_d3JiEb6T/s400/SWScan00008.JPG" /></a><br /><br /><div align="justify"><span style="font-size:85%;"><em><span style="font-family:arial;color:#ff6666;">Debouts de gauche à droite</span> : <span style="font-family:trebuchet ms;">FERHAT Mohamed, HASNAOUI Mohamed, Le défunt BELHADJ Bachir, Docteur ZERHOUNI Abdelkrim, DEDCI Mustapha, GHETTAS Mohamed, LARDJOUNE Hamid, Docteur KORTEBY Hamza, BELDJAOUHAR El-hadj.</span></em></span></div><br /><div align="justify"><em><span style="font-family:Trebuchet MS;font-size:85%;"><span style="color:#ff6666;">Accroupis de gauche à droite</span> : Fernando, Docteur SAKKI Mansour, BENRITAM Abdelkader, AKLI Slami, LARDJOUNE Mustapha et TOUMI Yahia.</span></em></div>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-44728477735348889242011-05-17T23:58:00.016+01:002011-05-19T15:12:31.776+01:00LA GENEREUSE DE BERROUAGHIA S'EN VA<p align="justify"><em><span style="font-family:verdana;font-size:85%;">Madame SAKKI Hania Née FERRAH, elle était la mère de toutes les Berrouaghiennes et tous les Berrouaghiens sans exception aucune, elle était la généreuse, elle était d'une grande bonté, elle était la confidente, elle était d'une sagesse exceptionnelle, elle était l'amie de tout le monde notamment les pauvres... autant de qualités de part sa droiture.</span> </em><br /></p><br /><p align="justify"><span style="font-family:Verdana;font-size:85%;"><em>De son vivant, elle m'a charger d'une mission très délicate <span style="color:#ff0000;">(Demain inchallah, je vais compléter mon commentaire).</span></em></span></p><br /><br /><p align="justify"><span style="font-family:Verdana;font-size:85%;"><em>"Hamid"</em></span></p><br /><br /><br /><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiewpXDX27y8EraFMPfjCWJzSSZApS_JEd9WIAWcpndMD_TJuDY7wLpeiPoMORXGj7h1rpF3sGeFc7VavSPzpWenPIhG-JMIfG3i7uPdKR6UJRHndfbLzgOHezfV4uBsTXfHzH-bsJimFql/s1600/SWScan00006.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 302px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5607825363007417778" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiewpXDX27y8EraFMPfjCWJzSSZApS_JEd9WIAWcpndMD_TJuDY7wLpeiPoMORXGj7h1rpF3sGeFc7VavSPzpWenPIhG-JMIfG3i7uPdKR6UJRHndfbLzgOHezfV4uBsTXfHzH-bsJimFql/s400/SWScan00006.JPG" /></a><span style="font-size:78%;"><span style="color:#000000;"><em><span style="font-family:verdana;">La défunte "Madame SAKKI Abdelkader Née FERRAH Hania" (01.05.1926 - 15.05.2011)</span></em> </span></span><br /><br /><br /><br /><br /><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dyIEFMPGi2v5khqwrRXODj0kHbikbOVJHrx1Qo5zJVQuhK0JxGwRQ8E9tZruhgUygCZFYJpMg0NsqvdVehG8w' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe><br /><span style="font-family:verdana;font-size:78%;color:#000000;"><em>"<span style="color:#cc0000;">Vidéo</span>" Une hadra au troisième jour de son décès.</em></span></p>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-77379915693992870622011-02-16T12:06:00.018+00:002011-10-22T22:05:40.431+01:00LA LIQUIDATION DU SANGUINAIRE "FLEURY"<div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCT8JZtTNvfkoTUh9ERW2mbUkh4GEfNA4vtkCux5aLYn3GAHdyC2RnrIo6H_cpAqCJQFFrHaOVdDCPXaOMaNXyRfaH911YQf0bDShd5gCjBc2EL99y4j-RmdPAL-0gXEt-U9SQG6Jye3rg/s1600/A30+Si+Mohamed+BOUSMAHA+1.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 182px; DISPLAY: block; HEIGHT: 269px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5663818643217813010" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCT8JZtTNvfkoTUh9ERW2mbUkh4GEfNA4vtkCux5aLYn3GAHdyC2RnrIo6H_cpAqCJQFFrHaOVdDCPXaOMaNXyRfaH911YQf0bDShd5gCjBc2EL99y4j-RmdPAL-0gXEt-U9SQG6Jye3rg/s400/A30+Si+Mohamed+BOUSMAHA+1.jpg" /></a><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;"> <em><span style="color:#cc33cc;">Si Mohamed BOUSMAHA dit "Mohamed Berrouaghia" et/ou "Moha El Berwagui"</span></em></span></span> </div><br /><div align="center"><em><span style="font-family:Trebuchet MS;font-size:85%;color:#cc33cc;">Commandant de l'Armée de Libération Nationale </span></em><br /><br /><br /></div><br /><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTRLp3GqywPHKwOjJ43MiFVLNtX-fRLWfV9g1P3j6eVXWifIDPOK_TrrsxHqqOR18vBNQijNe63p0eSzuT3KH5bYfdoNAF5KEIbxrHdLz2O3s1rq2Q2BNvXqQ-pit9k4cNUjncvaTz8f0r/s1600/Berrouaghia+260.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5574259121363645250" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTRLp3GqywPHKwOjJ43MiFVLNtX-fRLWfV9g1P3j6eVXWifIDPOK_TrrsxHqqOR18vBNQijNe63p0eSzuT3KH5bYfdoNAF5KEIbxrHdLz2O3s1rq2Q2BNvXqQ-pit9k4cNUjncvaTz8f0r/s400/Berrouaghia+260.JPG" /></a><span style="font-family:trebuchet ms;color:#ff6666;"><span style="font-family:times new roman;">La plaque commémorative</span> </span></div><br /><br /><div align="justify"><em><em><em><em><em><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Échaudé par l’opération « Courroie » du plan Challe et la terreur de la « Main rouge » de Fleury/Vigneau, le Haut Commandement de l’A.L.N de la Wilaya IV, décide d’entreprendre des opérations militaires. Parmi celles-ci, la liquidation physique du sanguinaire Fleury. </span></em></em></em></em></em></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><em><span style="font-size:85%;">Cette opération était confiée au jeune BOUSMAHA Mohamed dit « Mohamed Berrouaghia ». </span></em></div><br /><br /><div align="left"><em><span style="font-size:85%;">Après s’être très bien renseigné auprès du Commissaire politique local en l’occurrence BENDAHMANE Abdelkader sur les allées et venues du sanguinaire et les positions des postes militaires du village, BOUSMAHA, choisi son </span></em><em><span style="font-size:85%;">groupe et prépare minutieusement un plan. L’opération s’est déroulée le 15 septembre 1960 vers 17 heures.<br /><br />Du refuge, à l’entrée Ouest de Berrouaghia, les 9 (neuf) hommes habillés en « paras », se dirigent le long de la voie ferrée, jusqu’au Pont de la route menant vers El-Khemis. Là, le groupe de 2 (deux) hommes : CHAALOU et ZERROUK, se positionnent sur la crête avec des fusils mitrailleurs 24-29, afin d’assurer le repli des autres. Les 7 (sept) autres du groupe se dirigent vers le centre ville. Entre temps, un jeune de 12 ans RAHMOUNE Boudjemâa (Chahid) leur servait d’informateur.<br /><br />« En sortant du refuge, je leur ai donné instructions de marcher en simulant le déplacement d’une patrouille militaire normale : distance entre homme, allure décontractée, etc… J’étais en tête de la patrouille… » </span></em><em><span style="font-size:85%;"><span style="color:#ff6666;">(Déclaration faite par BOUSMAHA Mohamed au Quotidien EL-MOUDJAHID du 4 novembre 1987).<br /></span><br />La patrouille se composait ainsi :<br /><br />-En plus de BOUSMAHA Mohamed, 21 ans, originaire de Berrouaghia ;<br />-BLIDI Ali, Chef Militaire du Secteur (Kisme), 19 ans, originaire de Blida, armé d’un Mat 49 ;<br />-BENDAHMANE Abdelkader, Commissaire politique, 21 ans, originaire de Ben-chicao, armé d’un Mat 49 ;<br />-REMILA Abdelkader dit « Abdeka Lakehal », 20 ans, originaire de Berrouaghia, armé d’un Mas 56 ;<br />-ABED Abdelkader, 17 ans, originaire d’Oran, armé d’un Mat 49 ;<br />-SAHRAOUI, originaire de Médéa, armé d’un Mat 49 ;<br />-et SLIMANE, 19 ans, originaire de Médéa, armé d’un fusil Garant.<br /><br />La patrouille remonte les sentiers du quartier « Battoire », passe devant le magasin de Mme Ruiz. Puis, les moudjahidine longent le trottoir en face du cinéma « Le Club » et entrent dans le café d’Orient dit « Bar Goby ».<br /><br />Auparavant, le jeune RAHMOUNE Boudjemâa leur avait confirmé que Fleury était dans ce bar. En passant devant le cinéma, le petit Boudjemâa souffle à Mr DILMI Benyoucef, agent de police sous le régime colonial à cette époque : « Part chez toi, ammi Benyoucef » <span style="color:#ff6666;">(D’après le témoignage de ce dernier).</span> Mr DILMI s’exécute sans avoir le temps de comprendre.<br /><br />Le bar était composé de 2 (deux) salles, BOUSMAHA, se dirige à pas pressés vers la seconde salle, et tire sur Fleury sans lui laisser le temps de réagir, ni d’être informé par un harki qui venu l’avertir de la présence suspecte de « paras ». S’en suivi une fusillade indescriptible. En se repliant, REMILA Abdelkader dit « Abdeka Lakehal » lance une grenade.<br /><br />L’opération s’est soldée par 11 morts et 14 blessés du côté colonialiste.-</span></em></div><br /><br /><div align="center"><em><span style="font-size:85%;color:#ff0000;">=====================================================================</span></em></div><br /><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto" class="MsoNormal" align="justify"><span style="mso-bidi-: FR;font-family:Arial;" ><span style="font-family:Arial;"><span style="font-size:85%;">Nous apprenons que Mohamed Berrouaghia (Si Mohamed Bousmaha), l'un des acteurs de "l'affaire Si Salah", qui avait été capturé, s'est évadé de sa geôle de Médéa. Nous étions en fin de l'été. Le 15 septembre, peu après le coucher du soleil, nous sommes surpris par un énorme roulement de tonnerre. Interloqué, je sors tandis que ces coups de feu s'égrènent maintenant. Cela vient du village et je m'y rends, avec quelques précautions tout de même. Je ne vais pas loin ; Des hommes, des ombres dans la nuit, me crient de me mettre à l'abri, et je rentre à la ferme, mais demeure en attente devant la maison. Quelques minutes plus tard des véhicules arrivent en trombe à l'hôpital avec les premières victimes et je vais m'enquérir. Comme tous les soirs, les habitués du café d'Orient - voisin de la mairie - prenaient leur apéritif avant de rentrer souper chez eux. Personne ne fit grande attention à quelques hommes flânant dans la rue peu éclairée. Ils ouvrirent le feu subitement, tous ensemble, aux armes automatiques et lance-grenades sur les larges ouvertures vitrées du café. L'adjudant Fleury, encore indemne au bar, se précipita à la porte, le pistolet au poing, et fut aussitôt abattu, sans coup férir. Les assaillants s'éclipsèrent alors dans la nuit tandis que, un peu plus tard, l'artillerie ouvrait le feu, probablement pour tenter de couper les chemins de fuite à Mohamed Berrouaghia - car c'était bien lui - et ses compères. Cette soirée fit cinq morts. Outre le gendarme, il y avait Robert Catala dit Boulid ainsi que M. Soulier, le chef de gare et deux musulmans habitués du bar. Maurice Lafond et Raymond Lalanne étaient parmi les 15 blessés. <span style="color:#cc0000;">(Témoignage de Pierre Picquart/Garnier-Grizot dans son bouquin « La terre de Berrouaghia » - pages 230 et 231).-</span></span></span></span><br /></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto" class="MsoNormal" align="justify"></p></span>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-52435570545282480522011-02-15T13:44:00.005+00:002011-02-15T23:46:28.927+00:00LA MOUDJAHIDA "EL MANSOURIA"<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkVhzphjrEs2yosALV-oqyWpL50B-Oy7GwTFUI0JmVjm2AMubnyRU7WeJZYPEQhglMlPcDBtrOpNxuxGHbFRgSaGbp3Dg5i3fti91sA8ng57Rf0JlD9_SPTCQDgT8UNqEHR2AqoPEItEgV/s1600/el+mansouria.bmp"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 326px; DISPLAY: block; HEIGHT: 394px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5573918040182369106" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkVhzphjrEs2yosALV-oqyWpL50B-Oy7GwTFUI0JmVjm2AMubnyRU7WeJZYPEQhglMlPcDBtrOpNxuxGHbFRgSaGbp3Dg5i3fti91sA8ng57Rf0JlD9_SPTCQDgT8UNqEHR2AqoPEItEgV/s400/el+mansouria.bmp" /></a><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="yiv1822324829msonormal"><span style="font-family:verdana;font-size:85%;"><em>A toutes celles qui, en ville et à la campagne, à l’intérieur mais aussi hors des frontières du pays, ont fait grandir la colère contre l’occupant. A toutes celles qui ont donné à la révolution leur vie et, mieux encore, la vie des êtres qu’elles chérissent. Pour elles, l’histoire écrira incontestablement un livre d’or aux multiples volumes. </em></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="yiv1822324829msonormal"><span style="font-family:verdana;font-size:85%;"><em><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p></em></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="yiv1822324829msonormal"><span style="font-family:verdana;font-size:85%;"><em>Comment rendre hommage à toutes ces femmes qui ont inscrit en lettres d'or et de feu le combat libérateur ? Dans le contexte colonial hostile à toute activité féminine des Algériennes autre que domestique, la participation de la femme à la lutte armée a été tout simplement la confirmation d'une tradition révolutionnaire qui traverse les siècles. Fatma-Zohra Benhellel, plus connue sous le nom de guerre “ El Mansouria ”, naquit le 14 avril 1920 à Médéa. Elle fut élevée dans une famille pieuse et nationaliste à l'image de Si Ahmed Mansour Khodja, son mari et militant de la première heure, mort 19 mai 1956. </em></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="yiv1822324829msonormal"><span style="font-family:verdana;font-size:85%;"><em><o:p></o:p></em></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="yiv1822324829msonormal"><span style="font-family:verdana;font-size:85%;"><em>Aux côtés de ses six enfants, elle assura avec courage et une grande efficacité le rôle d'agent de liaison ainsi que la collecte de l'argent et du renseignement. Le domicile d’ « El Mansouria » à Berrouaghia plus précisément à la rue de la remonte, était un lieu de transit, de rencontres et un refuge pour les moudjahidine de la wilaya IV historique. Ce fut le cas, l'avant-veille d'une opération spectaculaire exécutée par un valeureux groupe de commando de l'ALN menée par le Commandant Si Mohamed Bousmaha (Si Mohamed Berrouaghia), et au cours de laquelle fut abattu le tristement célèbre Fleury, tortionnaire d'une trempe particulière. « El Mansouria », et sa fille aînée Kheïra « Wahiba » ainsi que quatre militantes seront internées pendant 11 mois (Août 1960 à novembre 1961) au centre de tortures de Damiette (Médéa) puis celui de Tefeschoun (entre la baignoire et la gégène), elle subira les pires sévices sans donner le moindre renseignement qui aurait pu mettre en danger ses compagnons de lutte. Elle se permettra même de gifler un colonel de l'armée coloniale, ce qui lui a valu deux mois au fond d'un cachot glacial. Dès sa sortie de prison et par arrêté du Préfet du département du Titteri - Chevalier de la légion d'honneur n° 1154/CAB/BSDN du 28 novembre 1961 , elle fût assignée à résidence à domicile pour une durée de trois mois. « El Mansouria » s'est éteinte le 16 février 2004. </em></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="yiv1822324829msonormal"><span style="font-family:verdana;font-size:85%;"><em><o:p></o:p></em></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="yiv1822324829msonormal"><em><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:85%;"><span style="FONT-WEIGHT: normal;color:black;" >Combien étaient-elles à être séquestrées, torturées, violées, victimes d’un génocide qui, sous le nom de répression avait fait plus d’un million et demi de victimes en Algérie ? Malgré des traditions séculaires, confinant les femmes dans des rôles subalternes, malgré le caractère restrictif des recensements de militants, effectués jusqu’à ce jour et occultant « le travail obscur et ingrat de la grande masse des femmes », les femmes algériennes, grâce à leur ingéniosité et à leur sens pratique, ont encore une fois rendu la résistance possible. Sans complexe, elles peuvent chanter avec Aragon, que c’est aussi grâce à elles, qu’on vit le soleil des visages, qu’on mit les drapeaux aux maisons</span><span style="color:black;">.</span><o:p></o:p></span></span></em></p>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-63283988760462184412011-01-29T22:00:00.010+00:002011-02-14T18:21:04.317+00:00Le regretté Ali BENFEDHA<div align="justify"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 160px; DISPLAY: block; HEIGHT: 247px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5567731335688982834" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuV_43qsHhTqqYaTavVVBAOcKaL5kKrlfCVTUDnNtvnM3pngveR0Mbv2NjQTQRppanhtLLzIKIxfbchb0wB-sO3tdIz073T2r6urENRFg-pH3xD4a4kC1Ygrbcz2jGoHNB5q65FPBLLPVD/s400/Ali+Benfedda.jpeg" /><span style="font-family:times new roman;"></span></div><div align="center"><span style="font-family:times new roman;color:#ff6666;">(Le regretté Ali Benfedha)</span></div><div align="center"> </div><div align="justify"><span style="font-family:times new roman;">Il était doué comme footballeur et très compétent comme entraîneur. On peut dire sans risque de se tromper que Ali Benfedha n’a pas démérité. Il va sans dire et c’est l’avis même des connaisseurs du football de l’ancienne époque que le personnage a joué un grand rôle dans l’émancipation du ballon rond dans son pays lors de l’Indépendance. C'est dire la justesse et la clairvoyance d’un homme qui au-delà du prestige a su mener à bon port des équipes de football dont il avait la lourde tâche de driver. Alors qu’elle est cette personne dont la génération actuelle ne connaît pas ? Ali Benfedha possède une grande histoire sportive. C’était un footballeur de grande corpulence avec une merveilleuse stature et un physique athlétique. C’était un excellent footballeur qui s’était reconverti en entraîneur joueur puis en technicien exemplaire et les gens qui se souviennent de son vivant vous diront qu’il était discret mais efficace dans tout ce qu’il entreprenait. Réservé mais volontaire dans le travail, humain mais autoritaire, il n’aimait pas la tricherie et l’indiscipline. Prudent dans l’audace, car selon sa conception, seul le sérieux est tributaire d’obtenir un résultat. Que pensent de lui aujourd’hui les clubs algériens qu’il avait sous sa coupe et les joueurs qu’il avait formés ? Ali Benfedha ne fait plus partie de ce monde mais les avis sont différents. D’une personne à une autre, ce qui est sûr c’est que ce dernier ne laisse personne indifférent. Tous s’accordent sur sa compétence, sa sagesse, son sérieux et son assiduité. Le professionnalisme de l’intéressé est reconnu dans toute l’Algérie profonde. Aussi paradoxal que cela puisse sembler, cet aspect de la personnalité du défunt attire aujourd’hui la sympathie des Algériens. D’ailleurs, il ne pouvait être autrement de la part d’un homme qui a marqué son passage durant son existence. Ali Benfedha n’a jamais renié ses origines, la preuve il a été parmi les premiers footballeurs algériens à rejoindre Tunis pour le compte de l’équipe de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:personname st="on" productid="la Libert←">la Liberté</st1:personname> dans les années 1958, suite à l’appel du Front de libération national (FLN), un exemple significatif pour celui qui a tout abandonné derrière lui à l’appel du devoir envers la patrie. Ali Benfedha n’avait jamais démérité à ce sujet et il ressort des entretiens que nous avons eus que peu de gens connaissent le personnage qu’il était mais ils admettent tous qu’il était quelqu’un de particulier. Doté d’une forte personnalité et d’une grande intelligence, un entraîneur très sûr de lui sachant ce qu’il voulait et où il allait. Sur ce point, les équipes l’USM El Harrach, le MC Alger, le WA Rouiba, <st1:personname st="on" productid="la JS Kabylie">la JS Kabylie</st1:personname> et l’E.S.Berrouaghia en savent quelque chose sur lui. On le surnommait l’homme à la baguette magique. Il a été à l’origine de l’accession du club kabyle de la division d’honneur à <st1:personname st="on" productid="la Nationale">la Nationale</st1:personname> une en l’espace de trois années. Il a fait accéder le Widad de Rouiba à <st1:personname st="on" productid="la Nationale">la Nationale</st1:personname> deux sans oublier l’USM El Harrach où il a marqué son passage. Ali Benfedha avait démontré lorsqu’il était joueur de football qu’il savait organiser le jeu, distiller des balles-buts et de rendre le football agréable au public. Il savait également tenir le rôle d’un véritable patron incontesté au milieu du terrain. Il avait la crâne un peu dégarni comme celui de Boby Charlton et il éprouvait du plaisir à ramener sa chevelure arrière vers l’avant avec un seul geste de la main : une manière à lui de cacher sa calvitie. Ali Benfedha était un joueur inclassable tellement le joueur pouvait occuper n’importe quel poste sur le terrain. Il a été la fierté de l’Algérie, un symbole du football algérien, un footballeur hors pair. Pour cela, il faut dire que tout nouveau, tout beau, mais sans jamais oublier de se remémorer les anciennes gloires. « Djedid hebou, Lakdim latfarat fih ». Ali Benfedha a connu ses meilleures lettres de noblesse durant son existence, mais la chose la plus marquante pour lui, c’est d’avoir fait partie de l’équipe de <st1:personname st="on" productid="la Libert←">la Liberté</st1:personname> (1958), l’unique équipe au monde à avoir combattu l’oppresseur avec comme seule arme, un ballon de football.</span></div>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-81439120142928674452010-07-28T21:38:00.007+01:002011-02-14T18:22:40.110+00:00« Notes sur les Tribus de la subdivision de Médéa »<div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBPgYFBQiOmKsKW5mTcSlXXQBr89J9IF-eGSqciBp1VMyJAzT8CcSvQK0Rigfe8xW_CeZ446uQwHpiBDJQIlDNJCFs2twdVICCKJZy7yaK9UQXb-Vx2WEvLP2YZ87O7FyvhfvLaF_rT430/s1600/Berrouaghia+285.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5499063573021833714" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBPgYFBQiOmKsKW5mTcSlXXQBr89J9IF-eGSqciBp1VMyJAzT8CcSvQK0Rigfe8xW_CeZ446uQwHpiBDJQIlDNJCFs2twdVICCKJZy7yaK9UQXb-Vx2WEvLP2YZ87O7FyvhfvLaF_rT430/s400/Berrouaghia+285.JPG" /></a> <span style="color:#ff6666;">(Le carrefour de Berrouaghia - 2008)</span></div><div align="center"><span style="color:#ff6666;"></span><br /> </div><div align="center"><p style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal" align="center"><u><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="color:#ff0000;"><em>LES HASSAN BEN ALI<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p></em></span></span></u></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Les Hassan ben Ali n’ont pas une origine homogène, ils n’ont pas de grand-père (Djed) comme disent les arabes.</span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Cette tribu s’est formée par des immigrations successives de fractions de tribus arabes ou berbères. Il est nécessaire, avant de commencer, de nommer les fractions actuelles et de donner une idée de la composition de cette tribu.</span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Les Hassan ben Ali forment aujourd’hui six fractions qui sont :</span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">*Les Ouled Mellal ;</span><br /><span style="font-family:Times New Roman;">*Les Ouled Fergane ;</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">*Les Ouled Trif ;</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">*Les Ouled Brahim :</span><br /></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">*Les Ouled Maïza</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">*Gueraba.</span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Ils sont limités : au Nord, par les Beni bou Yagoub, les Ouzera et le territoire civil ; au Sud, par les Abid, les Ouled Sidi Nadji et les Beni Slimane à l’Est ; et à l’Ouest par les Houara.</span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Le point culminant de ce territoire est Ben Chicao, qui se relie à la montagne de Fernane, et qui commande tout le pays. Par la suite d’un système de collines et de vallées, les limites viennent atteindre, par des plateaux successifs, la profondeur relativement grande des plaines des Beni Slimane et de Meracheda et la vallée d’Oued Lahreche.</span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Les points les plus culminants sont le Djebel Sidi Messaoud, Baten Ezzeboudj et Djebel Sebbah.</span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Les cours d’eau sont :</span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">*Oued El Guelat (rivière des bassins) ;</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">*Oued El Besbes (rivière des fenouils) ;</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">*Oued Guergour ;</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">*Oued Zeraib (rivière des haies).</span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Tous ces cours d’eau, d’abord très encaissés, vont s’élargissant et finissent par former des vallées.</span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Les Ouled Ameur du Titteri furent les premiers qui vinrent s’établir sur le territoire des Hassan ben Ali. Leur chef Benzekour, s’étant fâché avec son frère, réunit ses tentes et se mit en route.</span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Comme il passait devant la tente de son frère, celui-ci lui dit, pour le retenir :</span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">« O Benzekour ! Maudis Satan !</span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Benzekour répondit, je suis dégoûté de vivre avec toi.</span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Le frère aîné irrité, leur fit ses adieux en leur criant : Allez-vous en donc, ô fils du dégoûté !</span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Les Ouled Ameur conservèrent depuis le nom d’Ouled Melal, qui désigne encore leur fraction aujourd’hui.</span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">A cette époque, une tribu presque à l’état sauvage, habitait le territoire des Hassan ben Ali. C’était une population étrange : elle vivait de glands, de begouga ? et de lait de chèvre. Les femmes n’avaient que la tête, les reins et la ceinture cachés ; les seins étaient nus. On les appelait les Ouled Maïza. C’étaient d’ailleurs de bons musulmans qui ne sortaient jamais de leurs forêts. La culture leur était inconnue. Les Ouled Melal s’abouchèrent avec eux et obtinrent l’autorisation d’occuper tout le pays qui n’était pas boisé. Voilà comment les Ouled Melal s’installèrent sur les pentes si fertiles, mais dénudées, qui descendent du Fernane dans la direction du Nord. Les Ouled Melal, une fois établis, appelèrent à eux les Ouled Mendil, leurs frères qui à une époque antérieure, avaient émigré dans la Mitidja et dont une fraction vint s’établir chez eux. Comme on le voit, les Ouled Melal sont composés des Ouled Ameur du Titteri et des Ouled Mendil de la Mitidja.</span><br /></p><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal" align="center"><u><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="color:#ff0000;"><em>OULED FERGANE<o:p></o:p></em></span></span></span></u></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Les Ouled Fergane se composent :<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">*Les Ouled Kerakri qui sont originaires des Ouled Maaref et qui émigrèrent il y a environ trois siècles.<o:p></o:p></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">*Les Ouled Mechti qui viennent de Bedranas.<o:p></o:p></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">*Des Helassat qui furent obligés de quitter les Mouzaïa, à la suite de la guerre avec les Soumata qui les chassèrent de Bouroumi vers l’an 1023 (1614 de J.-C.) ;<o:p></o:p></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">*Des Ouled Djefifa, qui appartienaient aux Ouled Abou el Lil, des Hamza (Aumale). Cette famille avait accompagné Soula lors de son incursion dans le Sud ;<o:p></o:p></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">*Des Ouled Ali, originaires des Beni Ali de Mouzaïa ;<o:p></o:p></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">*Des Ouled ben Megatel, marabouts des Moudjeber de Mostaganem ;<o:p></o:p></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">*Des Ouled Sidi Abdallah ben el Khettab et des Ouled M’hamed originaires des Hachem Reris de l’Ouest (plaine de Mascara).</span></span><br /></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal" align="center"><u><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="color:#ff0000;"><em>GUERABA<o:p></o:p></em></span></span></span></u></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">La fraction des Gueraba se compose :<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">*Des Ouled bou Ihïa, fraction de la grande tribu des Bouaïche de Boghar dont elle se sépara pendant une année de disette ;<o:p></o:p></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">*Des Ouled Saiba, fraction des Rahmane qui émigra à la même époque que la précédente ;<o:p></o:p></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">*Des Ben Chicao. Cette riche famille arriva chez les Hassan ben Ali vers l’année 1638 : elle fuyait la colère d’un bey de Constantine qui à cette époque, fit couper des têtes chez les Douaouda dont ils étaient originaires ;<o:p></o:p></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">*Des Ouled Sidi Ali ben M’hamed, originaires des Flitta Gueraba ;<o:p></o:p></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">*Des Ouled Bassour, venus des Medjaher avec les Megatelia (ou Ouled Ben Megatel).<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal" align="center"><u><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="color:#ff0000;"><em>OULED BRAHIM<o:p></o:p></em></span></span></span></u></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;"></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Les Ouled Brahim se composent :<o:p></o:p></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">*Des Ouled ben Haissam, originaires des Ouled Meriem d’Aumale ;<o:p></o:p></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">*Des Mehazera, fraction des Zenakhera de Boghar.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal" align="center"><u><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="color:#ff0000;"><em>OULED TRIF<o:p></o:p></em></span></span></span></u></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">La fraction des Ouled Trif se compose :<o:p></o:p></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">*Des Ouled Sassi, sous-fraction de Beni Khelifa des Beni Slimane ;<o:p></o:p></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">*Des Ouled Douif et des Ouled Yala qui quittèrent les Ouled Antar (de Boghar) à la suite de la grande guerre entre ces tribus et les Ouled Mokhtar (1768).</span></span><br /></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">On voit par la composition des Hassan ben Ali qu’il n’existe pas chez eux de ces liens de famille et d’origine commune qui font la force des autres tribus : c’est ce qui explique les guerres intestines constantes et l’antagonisme des chefs des plus puissantes familles.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Les Ouled Fergane et les Gueraba sont les deux fractions qui ont exercé alternativement le pouvoir.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Les renseignements que nous avons ne remontent pas au-delà de l’année 1766.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">On connait la constitution des tribus du Titteri : elles étaient groupées par Outhan : le changement de titulaire était un des revenus les plus lucratifs des Beys de Médéa. Celui-ci s’était réservé l’administration immédiate des tribus les plus rapprochées de la ville.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Les Hassan ben Ali appartenaient à cette catégorie, aussi l’influence des Caïds de cette tribu était-elle grande. Chose remarquable, les Hassan ben Ali n’ont jamais eu de Caïd turc : ils ont toujours été administrés soit par les Kerakri des Ouled Fergane, soit par les Megatelia et les Ben Chicao.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Les Ouled Kerakri ont toujours réuni le plus de suffrages : ce sont eux qui ont donné à la tribu le nom de l’un de leurs ancêtres, Hassan ben Ali.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Avant la conquête, les Hassan ben Ali n’ont joué aucun rôle important : Azara (muletiers) du bache Khemadji, ils devaient à ce titre l’exemption de certaines corvées.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Après la conquête, ils se mettent à la tête des tribus qui viennent attaquer Médéa et le pouvoir éphémère que nous y avions installé.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">L’anarchie la plus grande régnait partout : les habitants de Médéa (1832) réparaient l’enceinte de la ville et s’étaient organisés en milice. Les tribus environnantes n’avaient plus leur entrée dans la ville, à l’exception des Hassan ben Ali, encore n’étaient-ils reçus que par petites fractions.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Les Hadar (civilisés) se déchiraient entre eux et ne se réunissaient qu’à l’heure de la poudre pour défendre la ville et les jardins. Abusés par les promesses de certains européens, de juifs et de maures d’Alger, ils attendaient impatiemment les secours de la France. Une correspondance très-suivie avec leurs agents d’Alger leur faisait espérer le prompt rétablissement d’un pouvoir organisé ; les missives envoyées par les gens de Médéa étaient toujours accompagnées de force d’ours, et les réponses qu’ils recevaient étaient luxuriantes de promesses imaginaires et irréalisables que des gens sans caractère officiel leur fessaient pour les exploiter.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">La ville et les tribus étaient dans cet état d’anarchie, lorsque surgit un aventurier qui saisit un instant le pouvoir. Il se nommait El Hadj el Moati. Cet individu venait de l’Ouest et se disait Chérif, envoyé par l’Empereur du Maroc. Il fut patronné dès son arrivée par les Hassan ben Ali, qui le présentèrent comme un défenseur ardent de la foi. Les Hadar l’accueillirent bien et se soumirent à son autorité. Ses exactions le firent exécrer bientôt et son immoralité vis-à-vis des femmes ne tarda pas à exaspérer les habitants de la ville, qui lui firent avouer ses impostures en pleine mosquée.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Il confessa qu’il appartenait à la tribu des Oudaïa, espèce de makhzen de l’Empereur du Maroc ; qu’il avait été exilé injustement et qu’il avait cru agir en bon musulman en venant défendre la foi. Les Hadar le chassèrent de la mosquée, et, pour l’humilier, le firent conduire par les enfants qui le huèrent jusqu’aux portes de la ville.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">C’est ainsi que disparut ce Chérif qui régna quatre mois et qui prit un instant le titre de Moulaï.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">On le voit, il n’y<span style="mso-spacerun: yes"> </span>a rien eu de solennel dans le départ de cet aventurier qui a été effectué en dehors de l’influence française.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Comment se fait-il que les documents officiels lui aient accordé une valeur qu’il n’avait pas, en avançant que la retraite du Chérif était due à l’intervention de nos agents diplomatiques auprès de l’Empereur du Maroc ? Je ne nie pas que des démarches n’aient été faites, mais ce que je puis affirmer, c’est que Hadj el Moali a été chassé de Médéa par une action toute locale, et que pendant son séjour il n’a jamais eu de correspondance avec l’Empereur du Maroc.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Le pouvoir nominatif qu’il avait exercé pendant la courte période dont nous venons de parler, avait calmé un peu les esprits. A son départ, les passions se réveillèrent et les tribus retombèrent dans l’anarchie la plus complète.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Les Hassan ben Ali se retirèrent chez eux pour défendre leurs gourbis et parer aux éventualités.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">L’opinion publique arabe était égarée et ne savait à qui se rallier. Les tribus du Tell surtout sentaient le besoin d’être protégées les unes contre les autres par un pouvoir en dehors d’elles. Deux partis se présentaient : d’un côté la France qui tenait le littoral, de l’autre le Bey de Constantine qui avait fait reconnaître son autorité dans le Sud.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Les avis étaient partagés : les uns voulaient se soumettre au Bey de Constantine ; les autres, voyant les exactions qu’exerçait son représentant dans le Sud, voulaient se soumettre à la France. Cette indécision qui existait chez toutes les tribus, avait divisé les Hassan ben Ali. Les Ouled Kerakri, dirigés par le père du Caïd actuel, refusèrent énergiquement de se soumettre au Bey de Constantine.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Ignorant les événements qui se passaient dans les tribus, nous ne sûmes pas profiter de leur indécision et des partis qui se seraient ralliés immédiatement à nous, et qui eussent entrainé à leur suite toute la population arabe. Quelques agents intelligents et probes eussent suffi, à notre avis, à cette époque, pour nous rallier les Arabes, et la conquête de ce pays aurait coûté, à nous moins de sang et d’argent et aux Arabes moins de misère.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Les Hassan ben Ali étaient encore indécis, lorsqu’ils virent venir à eux les Abid et les Douaïr suivis des tribus du Sud qui se dirigeaient sur Alger pour demander notre protection et se soustraire au Bey de Constantine.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Dans cet intervalle, le Bey de Constantine avait installé à Médéa un de ses khalifas nommé Mohamed el Kadji.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">A leur retour d’Alger, les Hassan ben Ali, confiants dans les promesses qui leur furent faites, obéirent à Benaouda que la France avait chargé du maintien de la tranquillité dans le pays, jusqu’à ce qu’elle put elle-même venir établir un pouvoir régulier. Sur ces entrefaites, un Derkaoui, nommé Moussa, venu du Sud, avait rallié autour de lui toutes les tribus du Titteri ; les Hassan ben Ali s’y joignirent lorsqu’il vint camper à Berrouaghia.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Après la défaite de Moussa par Abdelkader, à Amoura, toutes les tribus se dispersèrent et les Hassan ben Ali rentrèrent chez eux pour n’en sortir qu’un mois après et venir faire leur soumission au Khalifa de l’Emir qui ne fit qu’un court séjour à Médéa, Abdelkader l’ayant rappelé dans l’Ouest.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">A son départ, le pays retomba encore une fois dans l’anarchie. Les Hassan ben Ali ; les Douaïr et les Abid réclamèrent à grands cris les promesses faites par la France, qui se décida enfin à venir installer, en 1836, Mohamed ben Hossein dont le fils est actuellement Caïd des Rebaïa.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Le nouveau Bey avait contre lui toutes les tribus, à l’exception de celles que nous venons de nommer ; la fidélité des Hadar était douteuse. Aussi Mohamed ben Hossein, pour sauver sa vie, fut-il obligé de se réfugier chez les Hassan ben Ali, qui le protégèrent jusqu’à l’arrivée d’une colonne française qui vint le réinstaller.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">A la rentrée du Bey, les habitants de Médéa quittèrent la ville aux instigations d’El Berkani ; il ne restait dans les murs que les Coulouglis, lorsque le Khalifa de l’Emir vint attaquer Médéa ; le vieux turc se disposait à défendre énergiquement la place, lorsque deux traitres ouvrirent nuitamment une porte et firent entrer les contingents d’El Berkani. Le Bey fut garotté et envoyé à l’Emir Abdelkader qui le fit décapiter à Ouchda. El Berkani prit le pouvoir, et toutes les tribus vinrent faire leur soumission, à l’exception des Hassan ben Ali qui conservèrent leur indépendance jusqu’au moment où les tribus du Sud, auxquelles ils étaient alliés, firent leur soumission à l’Emir Abdelkader.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Jusqu’à notre arrivée à Médéa, les Hassan ben Ali suivirent la fortune des autres tribus sans faits remarquables, si ce n’est la mort du Cheïkh ben Aouïoua, chef du parti français, qui eut la tête tranchée par ordre de l’Emir Abdelkader.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Lors de l’occupation française, nous appelâmes au pouvoir Ben Hamed, frère du Cheïkh ben Aouïoua qui avait payé de sa tête son dévouement à notre cause. En 1852, Ben Hamed fut remplacé par son neveu Hadj Abdelkader ben Aouïoua qui est encore aujourd’hui Caïd des Hassan ben Ali.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Cette tribu vit aujourd’hui tranquille et heureuse à l’abri de notre protection. C’est une des plus riches tribus du cercle.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Sa fortune consiste en :<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">5112 hectares de terres labourées ;</span></span><br /></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-tab-count: 1"></span>3817 bœufs ;<o:p></o:p></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">8621 moutons ;<o:p></o:p></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">4780 chèvres ;<o:p></o:p></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">193 chevaux ;<o:p></o:p></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">196 mulets.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">La population des Hassan ben Ali peut être évaluée à 3000 âmes.<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;">Médéa, le 14 juin 1857<o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-language: AR-DZ"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-tab-count: 6"></span><span style="mso-spacerun: yes"></span>Floran PHARAON,<o:p></o:p></span></span></p></div>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-35721457114790416482010-07-16T14:51:00.018+01:002011-11-10T18:30:51.130+00:00LES TRIBUS DU TITTERI<div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_Rl2ejPzUV7c5UUejdS7fjj_HPx513TLVVAHDEHuYS5YPvj22nJjhWq8teSo8zOwYzPXC2cDq4HP2x52lQyj9EnDtN91SpNYQTcZJi_reOSNEwKUEewZPl9pZAWqQeKbvaY7jJWB8Pa7c/s1600/DSCF4981.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5494503507554085586" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_Rl2ejPzUV7c5UUejdS7fjj_HPx513TLVVAHDEHuYS5YPvj22nJjhWq8teSo8zOwYzPXC2cDq4HP2x52lQyj9EnDtN91SpNYQTcZJi_reOSNEwKUEewZPl9pZAWqQeKbvaY7jJWB8Pa7c/s400/DSCF4981.JPG" /></a><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"> <span style="color:#ff6666;">(</span><span style="color:#ff6666;">Cimetière de Berrouaghia - 2009)</span> </span><br /><br /></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;"><span style="color:#ff6666;"><em><b><u>Les Ouled Hamza, tribu de la province de Titteri </u></b><br /><b><u></u></b></em></span><br />« A 10 lieues au sud de Médéah, sur la route qui conduit de Berrouaghia<i> </i>à Boghar, on rencontre les Ouled Hamza, après les Abid, au lieu appelé Moudjeber. Leur territoire comprend 4 lieues carrées ; il est d'une grande facilité. La tribu compte 60 hommes en état de porte les armes ; mais elle est moins guerrière que les Ouled Hédim, à qui leur alliance avec les Douaïr a donné des habitudes plus militaires. Elle possède 30 tentes ou gourbis, et met en oeuvre pour ses labours 30 charrues. Elle va au marché du mardi chez les Douaïr, et à celui du lundi, que le kaïd des Zenakhra préside sous Ksar-El-Boukhari, vis-à-vis Boghar. Le beylik possède une propriété chez les Ouled Hamza. »<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p><br /><b><u><em><span style="color:#ff6666;"></span></em></u></b></span></span></div><br /><br /><div align="justify"><b><u><em><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;"><span style="color:#ff6666;">La tribu des Beni Slimane près de Berrouaghia</span> <o:p></o:p></span></span></em></u></b></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">« Les beni Slimane n'étaient pas compris dans la province de<i> Titteri</i> ; pendant la domination turque rattachés à l'outhan des beni Khalifa, ils relevaient de l'Agha d'Alger ; Abdelkader les avaient placés sous l'autorité d'Ahmed ben Salem, kalifa de la province de Sebaou. Cependant il existe des rapports si intimes entre cette tribu et celles de la province du <i>Titteri</i> qui l'avoisinent, qu'il est indispensable de dire quelques mots sur les Beni Slimane. Tout semble d'ailleurs les appeler à se réunir au gouvernement de Médéa<i>.</i></span></span></div><br /><br /><p style="MARGIN-BOTTOM: 12pt" align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">On a déjà eu occasion de remarquer que les tribus soumises à l'agha d'Alger et lui fournissant des spahis étaient choisies de manière que, par leur position même, elles contenaient les tributaires, facilitaient de prompts rassemblements de forces, et surveillaient les projets des gouverneurs trop ambitieux. Pour la province de Titteri, ces tribus de l'agha l'enveloppaient dans toutes les directions ;les bou Aïch observaient le sud, le Djendel, l'ouest ; les Mouzaïa et les Soumatha, le nord et les Beni Slimane et les Arib toute la partie orientale. Tous ces cavaliers avaient des privilèges qui les faisaient envier par les autres arabes. Ils ne laissaient échapper aucune occasion de faire sentir leur suprématie d'une manière humiliante pour les Raïas (arabes qui payent les plus fortes contributions). Lorsque la province turque fut renversée, une réaction des plus violentes se déclara dans la province de Titteri contre les beni Slimane. Au moment de la réorganisation du pays par Abdelkader, les passions étaient dans une telle fermentation qu'il ne put réunir les beni Slimane à <i>Médéa,</i> comme il en avait le projet. L'animosité s'éteignait peu à peu entre les deux partis, et après les malheurs de la guerre de 1840 et de 1841, les beni Slimane suivirent l'exemple des tribus de Titteri, se détachèrent du gouvernement de Ben Salem et vinrent faire leur soumission à <i>Médéa. </i></span></span><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Le territoire de cette tribu est très étendu ; il touche au nord aux beni Moussa, à l'est aux beni Djâd, à l'ouest aux beni bou yagoub, au sud aux Ouled Sy Ahmed ben Ioucef, aux Djouab et aux Ouled Meriam. La population compte environ quinze cents hommes, en état de porte les armes et peut mettre en campagne de trois à quatre cents cavaliers. Les fractions de cette tribu sont très nombreuses, mais elles n'ont pas toutes la même importance. </span><br /></p><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">*Ouled Sultan,<br />*Ouled Zenim,<br />*Ouled Zeïana,<br />*Ouled Thân,<br />*Ahl el-Heuch,<br />*Ouled Msellem,<br />*Mellouan,<br />*Beni Silem,<br />*Beni Mâloum,<br />*Beni Djoukhlal,<br />*El-Bekar,<br />*Beni Ouattas,<br />*Beni Khannous,<br />*Beni Azoun,<br />*Beni Mahmed,<br />*Beni ben Othman,<br />*Beni Zekim,<br />*Beni Allon<br /></span></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">Trois marchés se tiennent chaque semaine sur le territoire des beni Slimane ; le premier a lieu le mercredi auprès de Djebel el-Heuch, le second est ouvert le jeudi chez les beni Silem, et le troisième le samedi chez les Mellouan, à l'endroit nommé Sebt el-Bellout (le samedi des chênes) ; tous ces marchés sont très suivis par les tribus de Titteri. Ils fréquentent eux même les marchés de <i>Médéa,</i> de <i>Berrouaghia,</i> de Beni bou yagoub, des Rebaïa, etc. ils ont aussi un débouché dans la plaine de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:personname st="on" productid="la M←tidja">la Métidja</st1:personname> et vont au marché de l'Arbâ. Le pays est très riche en céréales, toute la partie montagneuse est couverte de bois, les eaux n'y sont ni bonnes ni abondantes. Placés entre les Kabyles de la province de Sebaou, et les tribus de <i>Médéa,</i> les Beni Slimane font un commerce d'échange très considérable ; des montagnes ils amènent des bœufs des mulets, des fruits secs, de l'huile et du savon ; du sud ils tirent les troupeaux et la laine, les chevaux leur viennent de chez les Arib. Ils possèdent aussi des chameaux dont ils se servent pour leurs relations avec les Arabes.<o:p></o:p></span></span></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">Du temps du gouvernement des Turcs, ils existait une communication directe avec <st1:personname st="on" productid="la Maison-Carr←e">la Maison-Carrée</st1:personname> à l'embouchure de l'Arrach et Médéa ; elle traversait le pays des Beni Slimane. De <st1:personname st="on" productid="la Maison-Carr←e">la Maison-carrée</st1:personname>, on allait au Haouch Ouled Selama, près de l'Arba ; puis au Sebt el-Bellout , près de Hadjera Salem ; enfin aux Telata (marché du mardi) des beni bou yagoub et à Médéa ; on passait sur le territoire des beni Moussa, dans le Métidja, chez les beni Mahmed, les beni Azoun, les Mellouan, les beni Silem (des Beni Slimane), les Beni bou yagoub, les Ouzera, et les Hassan ben Ali. On trouvaient les cours d'eaux suivants : Ganga Rouman, Bou Halban, Oued el-Harat, Oued Madala, oued Guergour. Cette route était souvent parcourue par les troupes qui venaient pour la perception des impôts vers le printemps. »<br />D'après M.Urbain « Notice sur l'Ancienne Province de <i>Titteri »,</i> 1843.<br /><br style="mso-special-character: line-break"><b><u><em><span style="color:#ff6666;">La tribu des Ouled Antar du Titteri</span> <o:p></o:p></em></u></b></span></span></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Toujours dans la même série voici les Ouled Antar :<br />« Les Ouled dépendaient autrefois du bey d'Oran, quoiqu'ils ne soient qu'à 12 lieues au sud de <i>Médéah</i>, touchent aux beni Hassan. Cette tribu habite un pays difficile, sur les versants nord des montagnes qui forment la seconde chaîne de l'Atlas et séparent le Tell du Sahel ; leur territoire à 24 lieues ; Sa population, qui ne dépasse pas 250 hommes en état de porter les armes, et 500 femmes, enfants et vieillards, a toujours été remuante et indocile. Pendant la domination turque, c'était le chef de la puissante tribu des Ouled Aïad, au sud de Thenïet el-Ahd, qui était chargé ; au nom du bey de la province d'Oran, de maintenir les Ouled Antar dans le devoir, et leur faire payer les redevances. Ils ont 120 gourbis établis dans les parties les moins accessibles de leur territoire ; ils cultivent les céréales de manière à suffire à leur consommation, possèdent quelques jardins, et récoltent des fruits et des légumes. Ils ont un marché le jeudi.</span></div><br /><br /><p align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">*Ouled Douaba,</span></p><br /><br /><p align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">*Ouled Abéïd,<br />*El-Mâziz,<br />*El-Dahbich,<br />*Ouled Séil,<br />*Ahl el-Guessa,<br />*Ouled Zekri,<br />*Zïatin,<br />*Ouled Sy Ali, Marabouts<br />*El-Bahadja, Marabouts.<br /><br />Les Ouled Antar ont la prétention, un peu hasardée, d'être les descendants d'Antar, le héros d'un des plus célèbre poème arabe ; toute la fable du poème, jusque dans ses moindres détails, est à l'état de tradition parmi eux, et ils ont adapté chaque événement aux localités qu'ils habitent. Ils montrent les champs de bataille de leur héros, et racontent qu'il fut tué au dernier gué du Chélif, que l'on traverse pour pénétrer dans l'Ouamri. Quoique montagnards, les Ouled Antar repoussent la qualification de Kabyles.<o:p></o:p></span></span></p><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">La ferme de Boghar, qui a été transformée par Mohamed el-Berkani en un établissement militaire est située sur leur territoire. Ce poste contenait des magasins, une manutention, des fours et des casernes pour quelques centaines d'hommes ; il était armé de canons, sans être fermé par des murailles. On voit à proximité de ces établissements une très belle forêt de chênes et de pins qui fourni des bois de constructions.<o:p></o:p></span></span></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">Lorsque les troupes françaises ont pris possession de ce point, on y a trouvé de grands approvisionnements de chaux. Un petit village arabe s'était formé auprès de la fontaine de Boghar, non loin des bâtiment militaires....Une route directe, à travers le pays des beni Hassan et des Haouara, conduit en 8 heures de Boghar à Médéa ; la distance est de 12 lieues, mais continuellement dans les montagnes et à travers les bois. L'établissement de ce poste a forcé les Oued Antar à la tranquillité... Abdelkader avait fait creuser à Boghar de vastes silos dans lesquels les tribus déposaient les grains de l'achour ; il y trouvait des approvisionnements faciles pour les expéditions dirigées contre les tribus nomades. »<br /><b><u><span style="color:#ff6666;"><em></em></span></u></b></span></span></div><br /><br /><div align="justify"><b><u><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;"><span style="color:#ff6666;"><em>La tribu des Righa du Titteri</em></span> <o:p></o:p></span></span></u></b></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">« Les Righa sont au sud-ouest de <i>Médéa,</i> à 4 lieues ; ils habitent un pays très accidenté et bien arrosé ; leurs montagnes sont couvertes de beaux bois. La superficie de ce territoire est de 12 lieues carrées. La population compte 500 hommes en état de porter les armes, et 1000 femmes, enfants et vieillards ; elle possède 250 gourbis. Moins industrieux que les Kabyles de la première chaîne de l'Atlas, les Righa ont avec eux beaucoup de points de ressemblance ; leur pays est renommé pour les belles chasses aux sangliers que les beys turcs y faisaient. Le marché se tient le dimanche. Voici les fractions de la tribu :<br /><br />*Ouled Messaoud,<br />*El-Afaïr,<br />*Ouled bou Haddi,<br />*Ouled Aïssa,<br />*Senhadja,<br />*El-Ouata.<br /><br />On ne signale pas de fractions spécialement occupées par des marabouts, ni chez les Righa, ni chez les Ouamri, ni chez les Ouzera.... »<o:p></o:p></span></span></div><br /><br /><div align="justify"><b><u><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;"><span style="color:#ff6666;"><em>La tribu des Ouamri, à l'ouest de Médéa</em></span> <o:p></o:p></span></span></u></b></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">« La tribu des Ouamri est à 6 lieues de <i>Médéa ;</i> elle occupe le grand plateau que l'on traverse pour venir de la vallée du Chélif vers la capitale de la province ; l'étendue de son territoire est de 8 lieues carrées. La population se livre exclusivement aux travaux agricoles ; elle compte 160 hommes en état de porter les armes, et 320 femmes, enfants et vieillards ; 80 gourbis leur servent d'habitation pendant l'hiver ; l'été, ils vivent sous la tente et se transportent auprès de leurs moissons pour les surveiller et les récolter ensuite. L'Ouamri se subdivise ainsi qu'il suit :<br /><br />*Ouled Moussa,<br />*Ouled Djouta,<br />*Ouled Belal,<br />*Rahman,<br />*Statmïa,<br />*Ouled ben Souna,<br />*Ouled Dimmi,<br />*Ouled el-Aïani.<br /><br />Cette tribu cultive une partie de la propriété du beylik située auprès du Chélif, et connue sous le nom d'Amoura. Elle va au marché du vendredi, qui est présidé par le kaïd des Gherib, au marché du mercredi dans le Djendel, au bord du Chélif, enfin au marché de <i>Médéa</i>. »<o:p></o:p></span></span></div><br /><br /><div align="justify"><b><u><em><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;"><span style="color:#ff6666;">La tribu des Ouzera, dans le Titteri</span> <o:p></o:p></span></span></em></u></b></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">J'ai beaucoup parlé des tribus des environs de Berrouaghia<i>,</i> mais cette fois-ci, je vais m'étendre à celles de l'ancienne Province (Beylik) du <i>Titteri,</i> et ce afin d'en informer d'autres amis.<br /></span></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">« A trois lieues au nord un peu est de <i>Médéa,</i> les Ouzera occupent un territoire qui a 10 lieues carrées. La population, de race kabyle, est évaluée à 500 hommes en état de porter les armes, et 1.000 femmes, enfants et vieillards ; on compte dans la tribu 300 gourbis. Les Ouzera labourent, possèdent des verges et se font remarquer par leur activité. Ils sont très industrieux. Ils vont au marché du mardi chez les beni bou yagoub, et à celui du vendredi à <i>Médéa</i>. Ils y apportent des plantes tinctoriales. La tribu se divise-en :<br /><br />*Gharaba,<br />*Cheraga,<br />*Beni Aïch.<br /><br />Déjà des Européens ont pu s'associer avec le kaïd des Ouzera pour l'exploitation d'une carrière à plâtre. Les ouvriers chrétiens se sont établis au milieu des Kabyles, et n'ont qu'à se louer de la confiance qu'ils ont témoignée au chef de la tribu. »<o:p></o:p></span></span></div><br /><div align="justify"><b><u><em><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;"><span style="color:#ff6666;"></span></span></span></em></u></b></div><br /><div align="justify"><b><u><em><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;"><span style="color:#ff6666;">La tribu des beni Hassan de Berrouaghia</span> <o:p></o:p></span></span></em></u></b></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">« La tribu des beni Hassan, qui habite les montagnes situées à 6 lieues au sud, un peu à l'Est de <i>Médéa,</i> est limitrophe avec le territoire qui entoure la ville et qui appartient au beylik. Le pays des beni Hassan est très boisé dans certaines parties ; outre les bois de construction, il fournit à <i>Médéa</i> des bois de chauffage et des broussailles pour fours. Les vallées sont bien cultivées ; on y trouve des vergers, des jardins et des champs de blé et d'orges. Le territoire des cette tribu a environ 15 lieues carrées de superficie. La population, qui appartient à la race kabyle, est de 250 hommes en état de porter les armes et de 500 femmes, enfants et vieillards ; elle occupe 150 gourbis. Les beni Hassan n'ont pas de marché chez eux ; ils fréquentent surtout celui qui se tient à <i>Médéa</i> tous les vendredis, et celui du mardi, à Aïn Telata, chez les Douaïr. Voici la décomposition de la tribu en fractions ;<br /><br />*Ouled Saïd,<br />*Ouled Menâ,<br />*Ouled Mezaïa,<br />*Ouled Oumran,<br />*El-Kerabib,<br />*Ouled Sy ben Aïssa.<br /><br />Les deux dernières fractions sont composées de marabouts. Si elles sont d'ordinaire numériquement moins fortes que les autres, elles ont cependant une très grande importance dans la tribu. Pendant l'administration d’Abdelkader surtout, cette classe de la population avait pris une prépondérance politique très marquée ; puisqu'elle fournissait les prédicateurs les plus exaltés de la guerre sainte, et elle avait aussi conquis une très-large part dans l'administration du pays. Par mis eux, Abdelkader choisissait, toutes les fois qu'il pouvait, les kaïd, les cheïkhs et autres fonctionnaires civiles. Quant aux emplois d'agha et de khalifa, ils étaient presque exclusivement dévolus aux marabouts. Il devient dés lors intéressant de noter l'importance et la position de ces agglomérations de marabouts au milieu des tribus, et de constater ainsi les forces que l'émir avait dans la population même. »<br /><b><u><span style="color:#ff6666;"><em></em></span></u></b></span></span></div><br /><br /><div align="justify"><b><u><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;"><span style="color:#ff6666;"><em>La tribu des Ouled Sy Ahmed ben Ioucef, près de Berrouaghia</em></span> <o:p></o:p></span></span></u></b></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Dans la série les tribus de <st1:personname st="on" productid="la Province">la Province</st1:personname> du Titteri, par Urbain voici aujourd'hui celle des Ouled Sy Ahmed ben Ioucef (OULED SID AHMED BENYOUCEF) près de Berrouaghia.</span><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;"><i><br /><br /></i>« Le territoire des Ouled Sy Ahmed ben Ioucef touche à celui des beni sliman, il est traversé par l'Oued Chaïr, il est éloigné de huit lieues de Médéa, et sa superficie est de 8 lieues carrés. La population est de 350 hommes en état de porter les armes, et 700 femmes, enfants et vieillards ; elle habite 150 tentes et gourbis. Cette tribu ne fait aucun mouvement de migration ; elle n'a pas de marché chez elle, et fréquente surtout celui du dimanche chez les RebaÏa, et ceux qui se tiennent chez les Beni Slimane. Le beylik possède des biens habous dans la valée de Oued Chaïr, d'une contenance d'environ <st1:metricconverter st="on" productid="300 hectares">300 hectares</st1:metricconverter>, et une propriété connue sous le nom de ARIMELA.<o:p></o:p></span></span></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">Les fractions groupées autour des Ouled Sy Ahmed ben Ioucef et qui composent avec eux le commandement d'un kaïd sont :<br /><br />*Ouled Sy Ahmed ben Ioucef,<br />*Ahl Oued Chaïr,<br />*El-Mahadba,<br />*El-Mahadma,<br />*Ouled Sidi Ghidou, marabouts."<br /><br style="mso-special-character: line-break"><b><u><em><span style="color:#ff6666;">La tribu des Ouled Hédim près de Berrouaghia</span> <o:p></o:p></em></u></b></span></span></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">« Les Ouled Hédim, à 8 lieues au sud-est de <i>Médéa,</i> touchent aux Douaïr et aux Abid ; leur territoire n'a que 3 lieues carrées. La population ne compte que 50 hommes en état de porter les armes, elle habite 25 tentes ou gourbis. Cette tribu va au marché du mardi chez les Douaïr, à celui du lundi de Berrouaghia<i> </i>; comme les Rebaïa, elle apporte du sel au marché de <i>Médéa.</i> Les Ouled Hédim, trop faibles par eux-même pour se défendre, se sont assurés la protection des Douaïr, leurs voisins, la plus forte des tribus du makhzen. »<br />D'après la « Notice sur l'ancienne province du Titteri » rédigée par M.URBAIN 1843.<o:p></o:p></span></span></div><br /><br /><div align="justify"><b><u><em><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;"><span style="color:#ff6666;">La tribu de Hassan Ben Ali de Berrouaghia</span> <o:p></o:p></span></span></em></u></b></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">« On rencontre les Hassan ben Ali à l'Est des beni Hassan, à 5 lieues de <i>Médéa.</i> Leur territoire est très accidenté, mais moins boisé que celui des beni Hassan ; il est plus favorable à la culture des céréales ; sa superficie est de 20 lieues carrées. Cette tribu est forte de 800 hommes en état de porter les armes, et de 1 600 femmes, enfants et vieillards. Elle habite plus de 400 gourbis. Elle possède des vergers, de beaux jardins et quelques fermes en maçonnerie ; elle cultive le tabac. La forêt de Fergan, entièrement plantée de chênes-liège, est sur son territoire ; elle n'est plus exploitée. Le kaïd des Hassan ben Ali, conjointement avec celui des Abid, préside le grand marché qui se tient le lundi à Berrouaghia<i>.</i> Les kadhis des deux tribus assistent aussi au marché. Chaque individu est justiciable de son kaïd et de son kadhi ; mais s'il s'élève des contestations entre deux individus de deux tribus différentes, les deux kaïds et les deux kadhis se réunissent et forment un tribunal pour juger l'affaire. Les Hassan ben Ali vont aussi aux marchés de <i>Médéa </i>et des Douair, à celui du jeudi chez les Beni Slimane, à celui du mercredi dans la même tribu, à celui du dimanche chez les Rebaïa.<br /><br />*Ouled Dhrif<br />*Ouled Brahim<br />*Ouled Fergan<br />*Ouled Melan<br />*El-Gharaba, ou bien el-Chekaouat<br />*Ouled Sy Ahmed el Fergani<br />*Ouled Sy el Sahraoui<br /><br />Les trios dernières fractions sont peuplées par des marabouts.... »<br style="mso-special-character: line-break"><br style="mso-special-character: line-break"><b><u><em><span style="color:#ff6666;">La tribu des Abid de Berrouaghia</span> <o:p></o:p></em></u></b></span></span></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">« Le nom de cette tribu indique qu'elle est d'origine esclave et qu'elle se rattache à l'empire du Maroc, d'ou, dans un temps plus ou moins reculé, sont sorties toutes les tribus qui ont la même dénomination. Lorsque la race berbère enleva le pouvoir aux Arabes en Afrique et fonda des dynasties nouvelles, les premiers sultans formèrent leur garde particulière de nègres ou Abid. Ces esclaves rendus à la liberté à diverses époques, et ayant fait des alliances avec les femmes arabes, sont devenus la souche des tribus assez nombreuses dans la province d'Oran, connues sous le nom d'Abid. Leurs habitudes guerrières, leur dévouement bien connu à leurs maîtres les firent rechercher par les beys lors de la constitution des Zmala. On ne trouve plus aujourd'hui le moindre indice chez les Abid de cette origine noire ; leurs traits sont en tout semblables à ceux des autres Arabes, et si l'on rencontre parmi eux quelques mulâtres il faut l'attribuer aux alliances qu'ils forment encore avec la race noire. Les fonctions lucratives qu'ils remplissent, les privilèges dont ils jouissent leur permettent, plus qu'aux Arabe, d'acheter des esclaves noires qu'ils élèvent souvent jusqu'à eux avec le titre d'épouses.<br /></span></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">Les Abid sont établis sur le plateau de Berrouaghia et dans la vallée de l'Oued el-Hakoum, en descendant vers Boghar ; ils exploitent, moyennant les redevances d'usages, deux propriétés du beylik. Leur territoire touche à la fois à l'aghalik de l'est, à celui du sud et à celui du Tell. Moins éloignés de Médéa que les Douaïr, depuis plus longtemps en relation avec l'autorité, les Abid semblent plus bienveillants et plus franchement dévoués au pouvoir. Ils ont le lundi, à Berrouaghia<i>,</i> un marché commun avec les Hassan ben Ali ; ils vont à celui du mardi chez les Douaïr, et à celui de <i>Médéa</i> le vendredi. Leur population, comme celle des Douaïr, est d'environ 500 hommes en état de porter les armes ; ils mettent aussi en culture 200 zouïdja ; mais ils ne possèdent que 300 à 350 chameaux. Leur territoire est très fertile et comprend des collines boisées. Cette tribu est partagée en huit fractions, dont plusieurs appartiennent à des origines diverses et semblent s'être jointes successivement à la tribu primitive.<br /><br />*El-Hakoum<br />*El-Tâlit<br />*Kossentïa<br />*El-Gharaba<br />*El-bourséïa<br />*Chorfa<br />*Ouled ben Afou<br />*Mahadjebïa<br /><br style="mso-special-character: line-break"><b><u><span style="color:#ff6666;"><em>La tribu des Beni Bou Yagoub près de Berrouaghia en 1843</em> <o:p></o:p></span></u></b></span></span></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">« Situé à 10 lieues de <i>Médéa,</i> le pays des beni bou yagoub à 12 lieues carrées. La population est kabyle et cultive assez de céréales pour suffire à sa consommation ; elle possède des vergés, des figuiers et d'autres arbres fruitiers, des vignes et des oliviers ; elle est d'un caractère difficile et a de fréquentes démêlés avec le gouvernement de <i>Médéa</i>. Madala est un village (dachra) assez considérable pour le pays, situé sur le territoire des beni bou yagoub ; il est habité par quelques artisans, et sert de dépôt pour les produits de la tribu. La population est de 600 hommes en état de porter les armes, et de 1.200 femmes, enfants et vieillards ; les gourbis sont en nombre de 300. Le marché de la tribu se tient le mardi ; il est fréquenté par tous les kabyles de ces montagnes.<br /><br />*Ouled Mangbel<br />*Ouled Turki<br />*Ouled Ali<br />*Madala<br />*Fourna<br />*Touatini<br />*El-Bedarhn<br />*Ouled Sy Mahmed bel-Hadj Ahl el-Ardh, Marabouts de la tribu. »<br /><br /></span><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;"><em><b><u><span style="color:#ff6666;">La tribu des Ouled Sid Ahmed Benyoucef de Berrouaghia</span></u></b><br /></em><br />La tribu des Ouled Sid Ahmed Benyoucef est située à l'Est de Berrouaghia, sur les versants de Oued Chaïr. Elle porte le nom de l'illustre saint de Miliana, d'où elle tire son origine.<br />Les fractions des Ouled SID AHMED BENYOUCEF étaient: OULED SY AHMED BEN IOUCEF, AHL OUED CHAÏR, EL-MAHADBA, EL-MAHADMA, et les OULED SIDI GHIDOU des Marabouts.<o:p></o:p></span></span></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;"><em><span style="color:#ff6666;"><b><u>La tribu des Ouled Deïd de Berrouaghia</u></b><br /></span><br /></em>Les Ouled Deïd sont situés à quelques kilomètres au Sud-Est de Berrouaghia près de la déchera de Sidi Nadji. Ils ont un territoire de <st1:metricconverter st="on" productid="8 555 ha">8 555 ha</st1:metricconverter>.<br />La Tribu se compose des Fractions : HACHALFA, OULED SIDI-NADJI, ZAKMOUTA et OULED AZIZ.<br />En 1834 cette tribu comptait les fractions suivantes: OULED AZIZ, EL-ACHELFA, ZEKMOUTA et OULED SIDI NADJI avec Sidi Nadji leur Saint.<br /><br /></span></span><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;"><span style="color:#ff6666;"><em><b><u>Le village de Ben Chicao, près de Berrouaghia</u></b><br /></em></span><br />Le village de Ben chicao, situé à <st1:metricconverter st="on" productid="10 Km">10 Km</st1:metricconverter> environs au nord de Berrouaghia, est appelé ainsi du nom de la fraction des Chakaouat, (Tribu des Hassen Ben Ali), installés depuis 1638 dans cette région et venant du Constantinois.<o:p></o:p></span></span></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;"><st1:personname st="on" productid="La Commune">La commune</st1:personname> de Ben chicao reste aujourd'hui, une région fortement agricole, et particulièrement vinicole.<br />Cette commune date du 07 août 1947, cependant la colonie agricole de Ben chicao date, elle, de 1878. Berrouaghia, la tribu des Abides. </span></span></div><br /><br /><p align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">La tribu des ABIDS occupait une superficie de <st1:metricconverter st="on" productid="14 942 ha">14 942 ha</st1:metricconverter> Délimitée par décret du 01 juin 1870.<br />Elle comprend-les: OULED SEGHOUAN, EL-HAKOUM, EL-GHERABA, KESSAMTIA, OULED HEDEIM, OULED RIHEL, CHEURFA, LABRAS ou HALLABRAS, et TEHARIT.<br />CHEURFA est la fraction qui nous intéresse le plus.<o:p></o:p></span></span></p><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">L'origine des Chorfa d'après F. Pharaon est la descendance du Moulaï Edris du Maroc, originaire des Flittas de Mascara. Elle s'est installée à Berrouaghia, sur les terres appartenant aux trois tribus qui vénéraient le saint: Beni Hassan, Hassan Ben Ali et Beni Slimane.<o:p></o:p></span></span></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">Pharaon ajoute que : « D'après leur charte, ce territoire est inaliénable... »<br />Les Chorfa ou Cheurfa sont installés sur le plateau de Berrouaghia et dans la vallée de Ouled El-Hakoum. Ils exploitaient deux fermes du Beylik. Et tenaient avec les Hassan Ben Ali, un Souk le lundi à Berrouaghia.<o:p></o:p></span></span></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">Ils fréquentaient les marchés des Douaïr le mardi, et celui de Médéa le vendredi.<o:p></o:p></span></span></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">En 1843, ils étaient 500 hommes en état de porter les armes. Avaient 300 à 350 chameaux.<br />Se sont des DJOUADS. C'est-à-dire une aristocratie de l'épée (militaire) qui constituait l'effectif des Zmouls et les Douaïr du Makhzen turc.<o:p></o:p></span></span></div><br /><div align="justify"></div>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-13860944580307392892010-06-28T20:54:00.016+01:002010-09-20T14:18:31.571+01:00L'ENTERREMENT DE MONSIEUR MOHAMED BOUZIANE, EX-MAIRE DE BRROUAGHIA<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFB8nYDqGmTlwSfhOyMPc3Rb1yOSaJ37lECyl8f1WPQbz7UFLyaRRwESU27_nJTv-Xr_L36Pe4eZByEv4zZWCA4gpKdNgkJNE0O80qr9VeOVI0pklFZhoLcyNKBPznUVb3MJznMEZ3oN1q/s1600/212.jpg"></a><br /><div><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 284px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487925019750013778" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5Xww7ZniX7wDvzpgJAOekMDHsANw5tRp52GCfnAS3wNa-3UFWncYCgR6oQxnPyVIvFI99oF_ijpaKG9BG10CN8n-wwH4KroBRuKWwuJMPkc74n_n4GjC2-WjVwmftYJXI82RqQSqkTHvV/s400/mohamed+bouziane.jpg" /><br /><br />C'était aujourd'hui après la prière d'el-asr (lundi 28 juin 2010) lors de l'enterrement de Monsieur BOUZIANE Mohamed, Ex-Président d'APC de Berrouaghia, que Dieu ait son âme dans son vaste paradis. Voilà encore une fois, UN GRAND de Berrouaghia qui s'en va... Il y avait une foule ineffable.<br /><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgM5cMHcXMq9z7Ft1crkWlUp66P0yaWvfNFw8BT4F_hO2icfNxBvvHd0mTBxbXIY56ZAS6ZKg5J1ZwZIOZJuSA3JYgVm8hJuIM7eFVi_yPdDxfGq3MoaJh8zKNW3R-LYudEFU6x9baUmegd/s1600/B1.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487927697240374018" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgM5cMHcXMq9z7Ft1crkWlUp66P0yaWvfNFw8BT4F_hO2icfNxBvvHd0mTBxbXIY56ZAS6ZKg5J1ZwZIOZJuSA3JYgVm8hJuIM7eFVi_yPdDxfGq3MoaJh8zKNW3R-LYudEFU6x9baUmegd/s400/B1.JPG" /></a><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuzfjf3ijXW4Ps0YI6H5X5p2Hu_Xl_NqJv9p_zwoh_GL7zvvID4J_DGcXl_BLh9JFVHc1Zq7-5XeE0MXwNuRn7JMSU9ramb3n9TCTFepXmXBEWKP-TtugNzrUIO5eVp5lkxSd6w_IFVdwi/s1600/G8.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487921963418150866" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuzfjf3ijXW4Ps0YI6H5X5p2Hu_Xl_NqJv9p_zwoh_GL7zvvID4J_DGcXl_BLh9JFVHc1Zq7-5XeE0MXwNuRn7JMSU9ramb3n9TCTFepXmXBEWKP-TtugNzrUIO5eVp5lkxSd6w_IFVdwi/s400/G8.JPG" /></a><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfm0q-edh_7R6lOO5gL5o31rcMGpZgyWvHJOGPHzI9FHzS-EmqBFB3KjuIXOiiCKit6Vj4HR2zQxfTx07eNDePebLoP2G31caehlxVZ40ocws-EFR-Cpmhvdwcl_0EBcf2o7RyySpAaA6R/s1600/G7.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487921270335838306" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfm0q-edh_7R6lOO5gL5o31rcMGpZgyWvHJOGPHzI9FHzS-EmqBFB3KjuIXOiiCKit6Vj4HR2zQxfTx07eNDePebLoP2G31caehlxVZ40ocws-EFR-Cpmhvdwcl_0EBcf2o7RyySpAaA6R/s400/G7.JPG" /></a><br /><br /><div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirVtKLV-zrSxrrlN8QXXLn5nx2ggHdsih5K5CU4igAHgifHE-mJ6dpPJSRJrKI0viSSJBlWkA5CpTbLRkO0ovJ6k4pW_TQfMaRQ3KkVo9ha_HXRUy-yV2Hd06hAy2_LEJB33pyLhLblfsS/s1600/G6.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487920230367991634" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirVtKLV-zrSxrrlN8QXXLn5nx2ggHdsih5K5CU4igAHgifHE-mJ6dpPJSRJrKI0viSSJBlWkA5CpTbLRkO0ovJ6k4pW_TQfMaRQ3KkVo9ha_HXRUy-yV2Hd06hAy2_LEJB33pyLhLblfsS/s400/G6.JPG" /></a><br /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgirZzIR8frJHoc1kjK6Z-0UqdcQcuWgMD0NP3ETPK-zt4ttwfoDVBHFW-PQd00Ri5H_6vrJKQPRuNNl-PgeNdQe9HjfBtNyQEmJTPhqDPm6k-Mt9EGzcWqviovu9fifE83nb0bmSlxWae3/s1600/G5.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487919249051898690" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgirZzIR8frJHoc1kjK6Z-0UqdcQcuWgMD0NP3ETPK-zt4ttwfoDVBHFW-PQd00Ri5H_6vrJKQPRuNNl-PgeNdQe9HjfBtNyQEmJTPhqDPm6k-Mt9EGzcWqviovu9fifE83nb0bmSlxWae3/s400/G5.JPG" /></a><br /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtbwJCnoW690mBFagr2BJjOKph9HPx0Mx7CeQIiHQgzHJtTY8oRb63se6TE3U-OSS8AvjtCbm6_bCqib_jgN1loe3M0WhrUdLCagj2K5YUfWizdJFggi75YzfUSMIhK_PHahm4hfixWojz/s1600/G4.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487918618330666770" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtbwJCnoW690mBFagr2BJjOKph9HPx0Mx7CeQIiHQgzHJtTY8oRb63se6TE3U-OSS8AvjtCbm6_bCqib_jgN1loe3M0WhrUdLCagj2K5YUfWizdJFggi75YzfUSMIhK_PHahm4hfixWojz/s400/G4.JPG" /></a><br /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKvMbSw4JYGYIUTLFXAwcbjBBMLPis0f7lNeI5PIbqbB0WqRnm9g9Ozm98RxBv0jO5eHbGk4ec0ZT4rGi4LBGNMygrHe4qqQAzno80UlGD4CfudPXeqem-jvrvOLNCmVGjiv89y-VPyz78/s1600/G3.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487917964980590690" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKvMbSw4JYGYIUTLFXAwcbjBBMLPis0f7lNeI5PIbqbB0WqRnm9g9Ozm98RxBv0jO5eHbGk4ec0ZT4rGi4LBGNMygrHe4qqQAzno80UlGD4CfudPXeqem-jvrvOLNCmVGjiv89y-VPyz78/s400/G3.JPG" /></a><br /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiztf8aPcoeoUg_kyNg-tjZa5E-y2L0mnMKI61-zEi7479V9Yn8AlSMVVxJt9yGisllRtlvfgZ8rgIjQAZjTtQuWgNCDsHIDst5VUtv96vbAiNtL3rRo0BJjAwQXUE9ygknGLGAsDbf7Nob/s1600/G2.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487916836032543602" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiztf8aPcoeoUg_kyNg-tjZa5E-y2L0mnMKI61-zEi7479V9Yn8AlSMVVxJt9yGisllRtlvfgZ8rgIjQAZjTtQuWgNCDsHIDst5VUtv96vbAiNtL3rRo0BJjAwQXUE9ygknGLGAsDbf7Nob/s400/G2.JPG" /></a><br /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKU6ZIhr7VbKrlAMuc1wEACYUb3ZO-44LoK7NUByeBVo4RKHJbzyHtQwb2b_XfllZtv1vFRthkZ9joFl843SZRF9NHMDM2ApwBhTRgWH5TFdeT3ynsV-7a4Q149N55FdcTU1edulMzFIXR/s1600/G1.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487916094728287218" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKU6ZIhr7VbKrlAMuc1wEACYUb3ZO-44LoK7NUByeBVo4RKHJbzyHtQwb2b_XfllZtv1vFRthkZ9joFl843SZRF9NHMDM2ApwBhTRgWH5TFdeT3ynsV-7a4Q149N55FdcTU1edulMzFIXR/s400/G1.JPG" /></a></div></div></div></div></div></div></div></div>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-33095778283283890922010-06-20T11:16:00.006+01:002010-06-23T20:43:34.733+01:00LA MOSQUÉE "EL-FETH" DE BERROUAGHIA<p align="center"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dxGsuakn19vzRYUTb2sgK3dSJCT6ZD0oFdjlQsO6eaw2wpbRDBSBGBHqNep5yctLI2ub1MKu8s_AAHCm_z0DA' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe></p><p>Vidéo tournée en 2009</p>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8661955023850663566.post-46948707034062434352010-06-18T14:36:00.006+01:002010-06-19T00:06:24.460+01:00BERROUAGHIA<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyn_rBQEyrhrRlJ0bOTUBCsl7AR4OVNDW4XTrDEqNDuxmz89SPh6ztjuJNc9LK_NKA3jKF_tHjOBcmHA16LRi11zjsVoaWJdyyEVYJ_MOOjjwvYEE4Z2ZILtzgSqZN7fdCWn8mcSj1QX6w/s1600/Vestiges.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 282px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5484107912634052434" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyn_rBQEyrhrRlJ0bOTUBCsl7AR4OVNDW4XTrDEqNDuxmz89SPh6ztjuJNc9LK_NKA3jKF_tHjOBcmHA16LRi11zjsVoaWJdyyEVYJ_MOOjjwvYEE4Z2ZILtzgSqZN7fdCWn8mcSj1QX6w/s400/Vestiges.jpg" /></a><br /><div align="justify">La localité de Berrouaghia figure parmi les communes les plus attrayantes d'Algérie. Ses paysages offrent au visiteur les pls beaux tableaux dont la nature l'a dotée, la splendeur de ses côtes vierges, et ses nombreuses forêts, sont les atouts majeurs de son patrimoine touristique. Berrouaghia est le témoin d'un riche passé civilisationnel dont les empreintes et les vestiges historiques sont présents jusqu'à nos jours. Berrouaghia, invite toute personne en quête de beauté et de curiosité à la visiter et à profiter de son hospitalité.</div><div align="justify"></div>Hamidhttp://www.blogger.com/profile/06378739534352992138noreply@blogger.com0